Les Etats-Unis ont annoncé, vendredi 7 juillet, avoir terminé la destruction de leurs dernières armes chimiques. Tous les stocks déclarés ont été «irréversiblement détruits», avait assuré l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC).
Selon les termes de la Convention de 1997 sur l’interdiction de ces armes, les Etats-Unis avaient jusqu’au 30 septembre pour détruire toutes leurs munitions et agents chimiques. La dernière roquette M55 dotée de sarin, un agent innervant, a été détruite le 7 juillet au dépôt «Blue Grass» de l’armée américaine, dans le Kentucky, avait fait savoir le Pentagone.
Pendant des décennies, les Etats-Unis ont maintenu des réserves de munitions d’artillerie et de roquettes contenant du gaz moutarde, ou des agents neurotoxiques ou innervants comme le sarin et le VX. Les autres signataires de la Convention de 1997 avaient déjà éliminé leurs réserves, avait annoncé en mai le directeur général de l’OIAC, Fernando Arias.
Seuls les Etats-Unis devaient terminer de détruire leurs stocks, avait-il indiqué, précisant que plus de «70 000 tonnes des poisons les plus dangereux du monde» ont été détruits sous la supervision de son organisation. Quatre pays restent cependant en dehors de la Convention, l’Angola, la Corée du Nord, l’Egypte, et le Soudan du Sud, et les armes chimiques usagées et abandonnées doivent encore être récupérées et détruites.