Une semaine après les inondations qui ont affecté la commune de Khemisti (Tipasa), les familles, dont les habitations se sont totalement effondrées, ont été toutes relogées, ont annoncé, avant-hier, les services de la wilaya de Tipasa dans un communiqué.
Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’application de la décision du président de la République, a ajouté la même source. Les seize familles sinistrées, recensées par la commission de la daïra de Bousmail, ont été toutes relogées dans de nouvelles habitations.
Elles étaient installées temporairement dans un centre de transit à Khemisti. En revanche, les familles apparues dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux ne sont pas concernées par l’opération d’indemnisation des familles dont les habitations ont été endommagées suite aux inondations, a fait savoir la wilaya, relevant que ces familles ont fait intrusion dans le centre de transit de la ville de Khemisti (une salle de sport), dans l’objectif de bénéficier de logements prétendant être des sinistrés des inondations.
Le wali de Tipasa, Aboubakr Seddik Boucetta, a présidé, mardi dernier, le lancement de l’opération de relogement de 122 familles dans des logements décents dans trois communes, après avoir été recensées par les commissions des daïras, selon la wilaya.
Ces familles relèvent de cinq communes touchées par les inondations, à savoir Fouka (56 familles), Khemisti (37 familles), Bou Ismail (24 familles), Koléa (4 familles) et Bouharoun (une famille). Le wali de Tipasa a réitéré, à l’occasion, les «efforts consentis par l’Etat pour réhabiliter les ports de pêche les plus affectés à Fouka, Bouharoune et Khemisti», parallèlement à l’entame, par les pêcheurs concernés, du dépôt des dossiers d’indemnisation de leurs pertes.
Le chef de l’Etat avait ordonné, lors d’un Conseil des ministres, l’affectation de 10 milliards de dinars du Fonds des catastrophes naturelles pour indemniser les sinistrés des récentes intempéries et reloger, dans un délai de 48 heures, toutes les personnes ayant perdu intégralement leurs logements.