Quatre syndicats agréés du secteur de la santé publique ont annoncé, avant- hier, leur décision de surseoir à leur préavis de grève, prévue les 17 et 18 février 2025, après les récents engagements pris par le ministre de la Santé liés à la prise en charge de leurs doléances socioprofessionnelles.
Il s’agit du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), le Syndicat autonome des biologistes de santé publique (SABSP), le Syndicat national algérien des psychologues (Snapsy) et le Syndicat algérien des paramédicaux (SAP). Dans un communiqué commun, ils ont assuré que les services du ministère de la Santé ont organisé une série de rencontres avec le ministre de tutelle, «afin de contenir la grogne croissante» parmi les syndicats en question.
Selon eux, le ministère de tutelle a apporté «des éclaircissements nécessaires et a souligné l’engagement et la volonté du ministère de travailler avec les syndicats du secteur dans le but de remédier aux irrégularités enregistrées dans ces lois fondamentales et systèmes de rémunération qui déçoivent tout le monde», a ajouté la même source.
Les syndicats ont exprimé «leur disposition à s’engager dans l’effort de dialogue en assistant à des réunions avec le ministre de la Santé pendant la période de préavis de grève».
A l’issue des réunions avec la tutelle, ils ont relevé «une intention claire et explicite de la part du ministre de la Santé de répondre de manière optimale aux revendications des différents syndicats signataires de cette déclaration».
Ils ont fait état de la création d’une commission pour examiner «les irrégularités dans les statuts particuliers et les systèmes d’indemnisation, qui débutera ses travaux à partir de la semaine prochaine en vue de mettre à plat toutes les irrégularités et réserves et présenter toutes les solutions et suggestions et les soumettre aux autorités compétentes avant fin février courant, sur la base des instructions du président de la République».
Il sera aussi question de «tenir des réunions de réconciliation avec les syndicats de santé agréés signataires de cette déclaration, chacun en ce qui le concerne, en présence d’un représentant du ministère du Travail et d’un représentant de la Fonction publique, où cet engagement a été enregistré et documenté dans un procès-verbal officiel», lit-on dans le communiqué.
Ces syndicats ont affiché leur engagement «à suivre la mise en œuvre des engagements convenus» entre les différentes parties.