Les deux salles de cinéma Es-Saâda (ex-le Colisée) et Le Maghreb (ex-le Régent) resteront sous la responsabilité du secteur de la culture.
C’est le wali d’Oran, Saïd Sayoud, qui a pris cette décision lors de la dernière réunion de l’Exécutif. Les deux salles étaient gérées par l’APC mais, il y a quelques années, notamment avec l’organisation du festival du film arabe, celles-ci ont été attribuées au secteur de la culture qui a investi dans la rénovation et même, en ce qui concerne Es-Saâda, dans l’équipement de projection et de sonorisation cinématographique moderne (DCP).
C’est cet investissement qui a notamment été mis en avant pour justifier la décision de prolonger le contrat de gestion au profit du secteur de la culture. En effet, en dehors du festival, par le biais de l’ONCI, une belle série de films récents (nationaux ou mondiaux) avaient bel et bien été acquis et projetés. Une véritable dynamique visant à faire revivre le cinéma à Oran (et en Algérie par extension) mais qui a malheureusement été stoppée par la pandémie du Covid et les mesures restrictives qui avaient suivi. Certains au sein de l’APC veulent que celle-ci les reprennent, arguant de la fin de la durée du contrat, mais la wilaya rétorque en ordonnant la prolongation. A de rares exceptions, les salles d’Oran sont à l’abandon. Le projet de rénovation mené par l’APC pour Marhaba (ex-Escurial) n’a toujours pas abouti, la salle n’ayant pas encore été livrée et sa destination pour le cinéma n’est pas un fait acquis d’avance.