Dans un périmètre assez réduit allant de la rue Victor Hugo vers la rue Réda Houhou au centre d’Alger, trois endroits sont clôturés et interdits aux piétons en raison du risque d’effondrement de parties d’immeubles.
Si à Alger, cela est fréquent, la spécificité pour ces zones à haut risque est le grand retard pris par les autorités concernées pour intervenir et effectuer les travaux nécessaires.
Pourtant, il s’agit bel et bien d’une extrême urgence, surtout que ces points sont situés à proximité d’écoles grouillant d’enfants, d’un service d’ambassade très fréquenté, d’une bouche de métro et autres fast-foods, bibliothèques, etc.
L’autre détail qui laisse pantois est que ces trois points où le risque d’effondrement est grand sont mitoyens faisant que les lieux sont sérieusement à éviter. Les autorités locales, conscientes du risque encouru, ont d’ailleurs clôturé une grande partie des trottoirs, voire de la route, pour écarter tout risque.
L’on apprend que du côté de la rue Réda Houhou, en face de l’annexe de l’ambassade d’Espagne, l’effondrement avait causé des blessures graves à un piéton qui était de passage.
A la rue Victor Hugo, les effondrements partiels ont commencé depuis plusieurs mois déjà, l’état des balcons ne cesse d’empirer, sans que les travaux de confortement et de réhabilitation soient encore engagés.