Il y a quelques jours, des équipes de travailleurs des entreprises communales de Constantine s’affairaient à terminer les dernières opérations de peinture des murs et le chaulage des arbres sur les bordures de la route de la Corniche reliant le quartier de Bab El Kantara (Constantine) à la localité de Bekira, dépendant de la commune de Hamma Bouziane, sur une distance de 8 km.
Parallèlement, le traçage des lignes continues et discontinues sur la chaussée tirait vers sa fin. Une action qui faisait partie des préparatifs entamés pour accueillir les concurrents lors de la phase constantinoise du Tour international cycliste d’Algérie, qui a vu le déroulement de deux étapes. Ce qui a apporté un nouveau look à cet axe névralgique emprunté chaque jour par des milliers de voitures et de bus. Ceci n’est pas sans susciter aussi la satisfaction des usagers de la route qui ont bien constaté la différence sur ce tronçon qui a été négligé durant des années avant de connaitre des travaux d’aménagement.
Ces derniers avaient commencé il y a quelques mois par le décapage de l’ancienne couche de bitume et la pose d’une nouvelle sur 4 km entre l’accès vers Bekira et le rond-point de jonction de la RN3 avec la RN27. Puis adviendra l’élargissement de voies d’arrêt d’urgence dans certaines parties. Mais l’opération la plus importante a été celle de l’installation des câbles souterrains pour le réseau d’éclairage qui n’a jamais été fonctionnel durant des années, malgré l’existence des lampadaires.
Ces derniers, munis de lampes LED, ont été finalement réceptionnés et mis en marche, il y a quelques semaines, au grand bonheur des automobilistes. «Durant des années, nous avions traversé ce tronçon dans l’obscurité totale, ce qui représentait un risque permanent surtout qu’il s’agit d’un axe très fréquenté par les habitants des localités de Sidi M’cid et Bekira mais aussi par ceux qui veulent rallier les communes de Didouche Mourad et Zighoud Youcef, ainsi que la wilaya de Skikda ; la mise en service de l’éclairage routier a été reçue avec soulagement», a révélé un habitant de la localité de Bekira. Si ce tronçon a connu ces aménagements tant attendus, il n’en demeure pas moins quelques défaillances qui représentent les points noirs et provoquent toujours des bouchons sur cette route.
Il s’agit des deux arrêts de bus situés à proximité de l’accès vers la localité de Sidi M’cid qui demeurent informels pour le moment, car non identifiés et dépourvus de plaques et d’espace de stationnement. Ainsi, les bus y marquent des arrêts anarchiques. C’est le même constat pour la station de taxis située juste à proximité de la RN3, alors qu’il serait préférable de la déplacer vers le bas, pour éviter tout engorgement.