L’entreprise général emballage a enregistré en 2023 25 milliards DZD de chiffres d’affaires et affiche un taux de croissance annuelle de 12%. Il emploie 1300 personnes (emploi directs) et a créé 2000 emplois indirects. Il possède 4 sites de production industrielle, dont un en projet devant générer 1500 emplois directs.
L’entreprise Général Emballage (GE), le leader de l’industrie du carton ondulé en Algérie, est une entreprise qui se donne les moyens pour penser au bien être des personnes ainsi qu’à la protection de la planète tout en contribuant à l’économie nationale.
Avec l’apparition des problèmes environnementaux liés à l’extraction des matières premières, du dérèglement climatique, de plus en plus d’entreprises s’adaptent à cette donne en assumant un certains nombre de responsabilités à l’égard de leur milieu.
C’est pourquoi, GE tient à renforcer et à enrichir ses pratiques d’excellence et d’engagement sur le développement durable en s’inscrivant dans une démarche de RSE selon la norme du référentiel international ISO 26 000.
Pour se faire, la direction de l’entreprise a organisé jeudi, à Béjaïa, un atelier dédié à la consultation des parties prenantes sur sa démarche, les invitant à exprimer, «leurs attentes quant à l’engagement sociétal de l’entreprise et d’identifier des pistes de partenariats autour de préoccupations communes, relavant de la responsabilité sociétale».
Après s’être imposé en leader dans son domaine en Algérie, Général Emballage aspire, atteste la directrice générale-adjointe de Général Emballage, Feryel Berradja Batouche, «à devenir un opérateur d’excellence de rang mondial », en réalisant la tripe performance : économique, sociétale et environnementale.
Pour cela, tout aspect de la vie de l’entreprise doit atteindre un niveau de performance répondant aux normes internationales, notamment, en ce qui concerne d’assumer sa responsabilité sociétale (RSE) en respectant, souligne-t-elle, «les principes du développement durable, notamment, la Protection de l’environnement, la responsabilité vis-à-vis des impacts de ses activités, l’efficacité des ressources, l’équité et la solidarité sociales ou encore l’engagement dans la communauté et l’investissement social».
C’est ainsi, ajoute-t-elle, que l’entreprise s’est inscrite dans cette démarche afin d’aboutir à des pratiques RSE susceptibles d’impacter la société et de «confronter sa position de leader et sa notoriété d’entreprise citoyenne pour promouvoir la RSE sur sa chaîne de valeur, assurer à son personnel les meilleures conditions d’épanouissement et de développement professionnel, et d’apporter sa contribution à la transition de l’industrie algérienne vers un modèle de production propre», explique-t-elle pas.
Afin d’élaborer son plan RSE, l’entreprise comptera sur l’accompagnement du bureau AHC consulting, représenté par l’experte Latfia Harbi. Cette dernière a estimé qu'aujourd’hui, «il n’est plus question d’aborder les marchée internationaux sans étaler des performances environnementales et sociétales tout autant que les performances économiques.»
Elle définit ce référentielle, l’ISO 26000 de «lignes directrices, des recommandations, une norme faite pour des entreprises au système de management mature et qui s’inscrivent dans l’excellence internationale». Dans la foulée, la DGA a annoncé le lancement d’un nouveau projet, Naâma, pour la fabrication de papier qui permettra de créer pas moins de 1500 postes d’emplois.
À travers ce projet, GE vise à produire sa propre matière première. Cela passera par la valorisation des déchets récupéré, notamment, le carton et le papier son recyclage, dans une démarche de promotion de l’économie circulaire, précise pour sa part, Ouzna Ouali, directrice du système de management à GE.