Résorption de l’habitat précaire à Tiaret : 101 familles relogées, dont 17 de la zone industrielle

11/03/2023 mis à jour: 07:12
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C’est un grand ouf de soulagement pour les autorités que d’avoir accompli, sans heurt, l’opération de relogement de 101 familles, mercredi dernier, depuis trois sites vers la nouvelle ville, sur l’ensemble urbain dit Zmala. 

Opération pleine d’appréhensions, qui a nécessité la mobilisation des services de sécurité, les personnels de l’APC, de la daïra ainsi que ceux de l’OPGI. Sur les 101 familles, 57 l’ont été depuis le lieudit Aïn Guesma, à proximité de la zone industrielle Zaaroura et certains à l’intérieur même du site industriel en pleine métamorphose, 37 autres depuis le site du port sec qui a perdu ce statut et enfin 17 de la zone industrielle Zaaroura 1. L’opération, qui s’inscrivait parmi celles entreprises depuis plusieurs années se basant sur le recensement national effectué en 2007 mais recensement cycliquement réactualisé, qui a valu aux familles résidant dans ces no man’s land de triste mémoire de gagner des toits décents réalisés dans le cadre du programme national d’éradication de l’habitat précaire. 

Certains responsables ont d’ailleurs qualifié ces opérations de batailles livrées contre les ceintures de la misère qui cernent la capitale des Hauts- Plateaux de l’Ouest et au-delà dans certaines autres communes de la wilaya, comme Sougueur, Mahdia, Frenda, dans les proches banlieues, Karman et Essenia et même à l’intérieur du chef-lieu de wilaya à cité Chaib, cité Zaballa et Diar El Hana. 
 

Les cas litigieux nés en marge de la dernière opération a fait dire à Larbi Ouadhahi, maire de Tiaret, contacté hier par El Watan que «l’exécution de l’opération a fait naître des cas litigieux, car à la base, un des chefs de famille présentait un livret de famille avec deux épouses, alors qu’un autre avait déjà obtenu un logement social en laissant dans l’habitation son épouse», Et d’ajouter : «Certains autres ne résidaient pas dans les lieux mais avaient leurs baraques au niveau du site, d’où leur exclusion automatique.» 

Globalement et pour tenter de clore ce chapitre de la résorption de l’habitat précaire, le wali de Tiaret a déclaré jeudi, en marge de sa visite au niveau du parc omnisports Kaid Ahmed pour booster l’équipe locale, qu’«une demande d’inscription de 3000 unités pour les cas des cités en attente a été introduite» et par conséquent «toutes les opérations de relogement viseront les cités Chaib Mohamed, Diar El Hana, Zaballa, Karman à Tiaret ainsi que d’autres bidonvilles dans les communes précitées». L’impact de ces opérations renchérit le chef de l’exécutif ne sera que bénéfique pour tout le monde avec en sus un cadre de vie autrement plus meilleur pour ces populations, dont certaines en attente depuis des décennies.  

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