Le retour à la paix dans la bande de Ghaza piétine après huit mois d’un génocide contre la population palestinienne de ce territoire, ordonné par Benyamin Netanyahu et son gouvernement de suprémacistes, racistes israéliens. En dépit des déclarations optimistes du président américain Joe Biden le 31 mai dernier, en présentant un plan de paix en trois phases dont il disait qu’il émanait de la partie israélienne, les massacres, les crimes de guerre et le nettoyage ethnique auxquels se livre quotidiennement l’armée sioniste n’ont pas cessé pour autant.
Loin d’avoir détruit les capacités de résistance du Hamas ou d’avoir récupéré les prisonniers israéliens enlevés le 7 octobre 2023, comme l’avaient promis ses chefs, à l’instar du ministre de la Défense Yoav Gallant, l’armée sioniste n’aura réussi qu’à semer la mort et la terreur contre des femmes et des enfants.
La résistance palestinienne continue, quant à elle, de mener des opérations audacieuses derrière les lignes ennemies, au-delà de la frontière de séparation avec les territoires occupés et annexés par Israël ! Audacieuses, parce qu’on a du mal à imaginer, comment face à une armée sioniste d’occupation qui a mobilisé, après huit mois d’agression contre les Palestiniens, près de la moitié de son potentiel et, avec si peu de moyens la résistance parvient à monter de telles opérations en territoire ennemi et occasionné des pertes conséquentes. Pertes que la propagande militaire de Tel-Aviv ne reconnaîtra jamais d’ailleurs, préférant mentir et se défausser de toute responsabilité dans la conduite et la répétition de crimes de guerre tous les jours dans la bande de Ghaza contre des femmes et des enfants.
Comme elle vient de le faire, suite au bombardement d’une école de l’UNRWA, (l’organisation des Nations unies pour les réfugiés) dans le camp de Nuseirat, causant la mort d’une quarantaine de personnes, dont une dizaine d’enfants. Une fois encore et pour cette énième attaque contre des structures de l’UNRWA, Israël ment honteusement en affirmant que cette école aurait servi pour les attaques du Hamas contre son armée d’occupation !
Tout comme elle a menti, lors de trois attaques en avril dernier, contre les camps d’Al Maghazi et Rafah lancées par l’aviation et les drones israéliens, causant la mort de plus de quarante enfants, dont une dizaine étaient regroupés autour d’un baby-foot. Ils avaient entre 10 et 15 ans. Là aussi, la propagande de l’armée sioniste a affirmé avoir ciblé une position militaire du Hamas. Un baby-foot qui lance des roquettes et des gamins comme tireurs. Le ridicule n’a plus de limite !
Plus les mensonges sont gros, plus ils passent et s’accumulent auprès des médias et de certains gouvernements occidentaux. Sans la moindre preuve. Pour l’école de Nuseirat, comme pour tous les autres établissements scolaires ciblés, les génocidaires sionistes, ont affirmé disposer de preuves que ces structures auraient été utilisées à des fins militaires par la résistance palestinienne. D’ailleurs le monde entier attend celles qui devaient étayer les accusations sur l’implication d’une douzaine de personnes palestiniennes employées par l’UNRWA dans l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023.
Plusieurs pays occidentaux s’étaient empressés dans la foulée des Etats-Unis d’annoncer aussitôt la suspension de leurs contributions envers l’UNRWA en guise de sanctions. Les contributions de ces pays envers l’organisation onusienne ont repris discrètement dès lors qu’il s’est avéré qu’Israël ne disposait d’aucune preuve et qu’il avait menti à tout le monde.
Huit mois après avoir lancé l’agression contre les Palestiniens de Ghaza, causé la mort de plus 37 000 personnes dont 16 000 enfants, plus de 70 000 blessés, détruit plus de 70% des infrastructures, les génocidaires ciblent, désormais de manière systématique, les camps de réfugiés. Là, où la majorité du million de personnes poussées, pour plupart à un énième déplacement forcé, est censée être protégée et à l’abri de la mort, en vertu du droit humanitaire international et les Conventions de Genève.
Le plan macabre des génocidaires sionistes qui ne s’encombrent d’aucun scrupule consiste à semer la mort et la terreur, y compris dans ces camps de réfugiés. Le message des ordonnateurs du nettoyage ethnique envers les Palestiniens est clair : «Nulle part où vous irez, vous ne serez en sécurité.» Pendant ce temps, les Américains, et à leur tête Joe Biden, osent évoquer le jour d’après pour les Palestiniens.
Pour l’heure, la décision du secrétaire général des Nations unies d’ajouter Israël, sur la «liste de la honte» des responsables des violations des droits humains envers les enfants lors des conflits n’est qu’un pas de plus dans le rétablissement de la justice. Et surtout, un devoir de mémoire envers les 16 000 enfants palestiniens tués et les milliers d’autres blessés par les bombardements sans discernement de l’armée sioniste génocidaire.