Le moudjahid et doyen des diplomates algériens, Noureddine Djoudi, actuellement président de l’Association internationale des Amis de la Révolution algérienne (AIARA), a pris part, par visioconférence, à partir d’Alger, à une rencontre historique avec les Amis néerlandais de la Révolution, organisée par l’ambassade d’Algérie à La Haye.
M. Djoudi a d’emblée indiqué, dans son intervention, que la Révolution algérienne «ne s’est pas limitée aux frontières de notre pays, ni seulement à la libération de l’Algérie de plus d’un siècle d’un colonialisme ignoble et insupportable».
Il a souligné, à ce propos, que «la Révolution algérienne a été basée essentiellement sur les principes intangibles qui sont l’humanisme, le droit à la liberté pour tous les peuples de la terre». Abondant dans ce sens, le doyen des diplomates algériens a expliqué que l’objectif de l’AIARA est d’essayer de «pérenniser» ces principes (l’humanisme, le droit des peuples à la liberté…). S’adressant aux Amis néerlandais de la Révolution présents au siège de l’ambassade à La Haye, M. Djoudi a souligné la reconnaissance de l’Algérie à ses amis, qui, dans des moments difficiles, ont soutenu son combat. Pour lui, ces Amis de la Révolution algérienne «continueront sur la même voie pour soutenir encore certains peuples qui, malheureusement, jusqu’à présent sont privés de leur liberté».
Il a ajouté, dans le même ordre d’idées, que l’AIARA œuvrera à refléter les données de base défendues par l’Algérie toute entière et son président de la République, estimant, à ce propos, que «sans humanisme, Il n’y a pas de liberté possible». Dans sa déclaration d’ouverture, l’ambassadeure Salima Abdelhak a souligné que cet événement était une occasion pour permettre à des membres de la communauté algérienne installée aux Pays-Bas de rencontrer des Amis néerlandais de la Révolution. Elle a également indiqué que cette rencontre se veut comme une traduction de l’une des préoccupations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de faire des questions liées à la mémoire, l’une des priorités de son mandat présidentiel.
Elle a affirmé, à cet effet, que les services de l’ambassade ont engagé des recherches de personnalités néerlandaises ayant été solidaires du combat de l’Algérie pour son indépendance. «Il s’est avéré, par la suite, que le nombre de Néerlandais ayant exprimé leur soutien à notre Révolution était important», a-t-elle révélé à ce propos.
Elle a expliqué que c’est grâce au professeur d’histoire à l’université d’Amsterdam, Nicolas Pas, auteur du livre intitulé Les Pays- Bas et la guerre d’Algérie que «l’ambassade d’Algérie à La Haye a retrouvé les Amis néerlandais de la Révolution algérienne».