Rencontre des anciens du lycée Ibn Rostoum à Tiaret : Retrouvailles et souvenirs

01/11/2023 mis à jour: 03:29
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Les réseaux sociaux ne sont pas que fake-news, déluge de feu et de mensonges à l’aune des guerres imposées aux peuples via les technologies de pointe, l’IA et tutti quanti, mais aussi des espaces de rencontres conviviales, mémorielles et de souvenirs enfouis de plusieurs générations. 

Celles des années 60, 70 et 80 qu’une page Facebook : «Old School des années 60, 70 et 80 Ibn Rostoum Tiaret» tente de réunir depuis plus de trois années, et qui semble avoir gagné son premier pari. 

Ils étaient des dizaines de lycéens et de lycéennes de l’époque à avoir franchi les portes de ce mythique lycée qui a ouvert ses portes en octobre 1952 par les colons, et fréquenté par des Algériens, devenus par la grâce de leur opiniâtreté et d’une scolarité studieuse des cadres que l’Algérie s’enorgueillit d’avoir possédés.

Deuxième pas et non des moindres aura été la création de l’association éponyme. C’est à Abdelkader Bouragba qu’a échu l’honneur de piloter cette entité associative naissante. Le Lycée Ibnou Rostom, que ses anciens élèves appellent «IBR», reste un magnifique établissement situé en ville que son concepteur, un certain Blancard de Léry n’a lésiné sur aucun détail pour valoir à l’ex-collège moderne d’être ce phare qui illumina Tiaret avec de très bons élèves devenus pour nombre d’entre eux des chevronnés dans divers nobles métiers. Du moins pour une très grande majorité. Certain (e)s de hauts cadres de l’Etat algérien. 

Cheveux grisonnants, au look transformé voire dénaturé par le poids des ans et des vicissitudes de la vie, ils sont venus spontanément à cette rencontre conviviale qui a ravivé en eux de vieux souvenirs enfouis. 

Dans la cour et les allées qui serpentèrent ce joyau architectural, que de retrouvailles, que d’anecdotes. Bouregba, Simrabet Youssef, Djamel Belhadj, Aïssa de Aïn Kermès, un tel d’Aflou, un autre de Tissemsilt, et des dizaines d’autres se sont mêlées les voix pour dire quelques tranches de vie dans un humour décapant. Certains ont, malheureusement, fait défaut, car malades ou ne faisant plus partie de ce monde. 

On évoqua pêle-mêle, le premier principal, le défunt Hirèche, MM. Aissaoui, Ourad, frère du célèbre chanteur Ourad Boumediène, Bouchehda, les Bouanani, Seghier Bachi Aouad, Belhakem et Beldjillali. Il serait fastidieux de les énumérer tous. L’essentiel étant que ce samedi 14 octobre restera gravé dans les esprits de beaucoup qui fondaient l’espoir de revoir un ou une camarade de classe.  

A l’extrémité du lycée, une salle des sports porte le nom d’un IBR décédé. C’est la salle Khalifa Toumi, un éducateur sportif qui fait partie de la première génération de maîtres sportifs qui ont maintenu l’activité sportive des années durant. 

Madame Aït ou Kissa, pour les intimes est toujours là, rayonnante et sourire aux lèvres. Ali Sami, ayant gardé plus de trois années un anonymat sur Facebook après avoir maintenu la flamme virtuelle vivante, a laissé apparaître sous ce pseudonyme un Simrabet Youssef toujours souriant, lui, une des chevilles ouvrières de cette rencontre avec Mme Benmessaoud dite «Yaya».  
 

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