Après plusieurs années de fermeture et mouts tergiversations, l’usine Renault Algérie d’Oran pourrait bientôt rouvrir ses portes. C’est du moins ce qui ressort de la dernière visite à Alger du ministre des Affaires étrangères français, Jean-Noël Barrot, qui a rencontré son homologue algérien, Ahmed Attaf, dans le cadre du réchauffement bilatéral des relations algéro-françaises.
Les deux homologues ont réactivé les pourparlers dans divers dossiers, notamment économiques. L’annonce la plus marquante de cette visite en Algérie réside dans la réactivation immédiate de l’ensemble des mécanismes de coopération bilatérale dans le domaine de l’industrie automobile. C’est dans ce sillage que le dossier de l’usine de Renault Algérie réapparaît en filigrane. Dans ce sens, les déclarations du ministre français en marge de la rencontre semblent laisser comprendre que les discussions sur le cas de cette usine, fermée depuis 2020, seront réactivées.
Le chef de la diplomatie française a même évoqué que les deux pays sont sur la même longueur d’onde, en citant que le président algérien Abdelmadjid Tebboune s’est engagé pour donner un nouveau souffle à ce secteur. Ce qui pourrait bien inclure la relance de la production ou de l’assemblage automobile de la marque au losange sur le sol algérien.
Renault Algérie a déposé récemment une nouvelle demande d’agrément pour relancer ses activités sur le marché algérien. La filiale algérienne du constructeur automobile français souhaite notamment la réouverture de son usine située à Oued Tlélat près d’Oran, à l’arrêt depuis 2020, et aussi de la reprise de son activité de concessionnaire automobile en Algérie. La marque française est en attente de la réponse des autorités algériennes.