Tomber de rideau, samedi soir, du 27e Salon international du livre d’Alger avec la remise
des prix aux deux lauréats du prix du livre de jeunesse intitulé «Mon premier livre» ainsi que
du prix du «meilleur stand» du Salon.
C’est en présence de la ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, de Son Excellence l’ambassadeur du Qatar à Alger, Ali Al Naâm, du président du Conseil national des droits de l’homme, Abdelmadjid Zaâlani, des représentants du Président ainsi que des membres du corps diplomatique accrédité en Algérie que la cérémonie de clôture a été marquée par la remise du prix «Mon premier prix».
Dans son allocution, la ministre de la Culture, Soraya Mouloudji, a indiqué que le SILA est devenu, au fil des éditions, un rendez-vous culturel important et incontournable à l’échelle nationale et internationale. Dans ce sens, l’Etat veille à développer la création et à accompagner les nouvelles générations. «Si nous sommes réunis ici, argue-t-elle, ce n’est pas pour assister à la tomber de rideau de la 27eᵉédition du SILA, mais pour célébrer le livre. La promotion du livre s’inscrit dans la durée. Notre ministère travaille en continu pour soutenir cet art célébré à travers les différentes manifestations culturelles à l’échelle nationale. Si la lecture est un acte civilisationnel, le livre, pour sa part, est le symbole du savoir et de la création.» Ainsi, dans la catégorie langue arabe, le premier prix est allé à Slimani Mouncef Belkacem pour son roman «Aaliyat Al Qach».
Si dans la catégorie en langue amazighe, Amel Abdallah a décroché le prix pour son roman «Twajat dou Bajou», dans la catégorie en langue française, le prix n’a pas été décerné. A ce propos, la présidente du jury Inchrah Saâdi a précisé que les textes rédigés en langues étrangères étaient très peu nombreux, ne répondant pas aux critères définis, ce qui a conduit à leur non-sélection. «Le prix en question mérite d’être soutenu et pérennisé afin d’encourager la jeune création dans sa diversité», dit-elle avant de poursuivre que la commission avait reçu 81 projets englobant divers genres : récits, articles et poésie. «Le roman, en arabe et en tamazight, s’est toutefois imposé comme le genre dominant», indique-t-elle.
Dans une déclaration à la presse, le lauréat Slimani Belkacem Moncef s’est dit content d’avoir remporté une telle distinction. «Je tiens d’abord, lance-t-il, à remercier les membres du jury qui ont cru en moi et en mon travail. Je remercie aussi le SILA et le ministère de la Culture d’avoir instauré ce prix, car une telle initiative encourage la création. Ce prix m’encourage à continuer à aller de l’avant dans l’univers de l’écriture.»
Dans le même sillage, Amal Ben Abdellah a soutenu qu’elle était heureuse d’avoir reçu ce prix. «C’est quelque chose d’encourageant et de stimulant pour les jeunes auteurs, cela leur donne confiance en eux et en leur création. Je remercie tous ceux qui ont cru en moi, surtout en la jeune génération. J’espère que des prix similaires verront le jour à l’avenir pour soutenir davantage la jeune création.»