«Nous dénonçons une situation bureaucratique qui dure depuis dix ans», s’est désolé un membre de la famille Fakir qui précise que tous leurs projets d’investissement sont bloqués et reportés aux calendes grecs «à cause de l’indifférence de l’administration».
En 2012, affirme notre interlocuteur, une part de son assiette foncière sise dans les parages du tissu urbain du chef-lieu de la wilaya a fait l’objet d’une expropriation pour des travaux d’élargissement d’un chemin de wilaya (CW13) contournant la ville et scindant la parcelle en question en deux assiettes nécessitant chacune, à la faveur de ce partage, un carnet foncier suite aux modifications portées sur le plan initial.
Et d’ajouter : «Nous ne nous sommes pas dressés devant l’utilité publique, nous avons accepté l’expropriation, nous avons été indemnisés conformément à la réglementation mais nous galérons depuis pour la régularisation des deux carnets fonciers pour la concrétisation de nos investissements et contribuer au développement économique de notre ville», a-t-il souligné en affirmant avoir saisi toutes les administrations concernées (la conservation foncière, mais encore les cadastres, les domaines, les travaux publics et enfin les services de la DRAG) et cela afin de trouver le bout du fil par où commencer mais tous les efforts, se désole-t-il, ont buté devant «cette administration insensible, selon lui, aux affaires du citoyen».
«En mars 2021, la défunte SG de la wilaya, à laquelle nous avons exposé notre problème lors d’une audience qu’elle nous a réservée, s’est étonnée par ce comportement administratif et nous a promis sa régularisation et a vite entrepris les mesures utiles et nous avons été reçu par le responsable du contentieux de la DRAG à qui nous avons remis l’arrêté d’expropriation mais le dossier a été abandonné encore une fois après le décès de la SG» a dénoncé l’interlocuteur avec stupéfaction.
«A qui profite ce blocage entraînant un retard considérable dans la réalisation de projets d’investissement en mesure de générer des postes d’emplois pour les chômeurs et surtout créer la richesse ?», s’est-il demandé.
Enfin, il est utile de souligner que nos tentatives pour saisir le wali, pour des éclaircissements sur ce dossier, n’ont malheureusement pas abouti.