L’émergence du parc industriel de Sidi Khettab, créé il y a près d’une dizaine d’années sur une étendue de 500 hectares extensibles sur 1600 autres, en tant que pôle industriel dans la région, peine à se concrétiser et ce en dépit des récentes visites des hauts responsables.
Ainsi, après les visites de la commission parlementaire et du médiateur de la présidence, le tour est venu à une commission regroupant des représentants de plusieurs départements entre autre les finances, l’industrie et la production pharmaceutique et de l’agriculture et du développement rural de venir constater de visu l’état qui prévaut sur ce site et soulever un rapport détaillé de la situation aux décideurs.
En effet, faute d’aménagement, le parc, qui recèle en sa première tranche pas moins de 322 lotissements établis sur une superficie de 500 hectares, n’arrive pas encore à séduire les investisseurs en dépit de son emplacement encourageant.
Ainsi, sur les 200 parcelles attribuées, seulement 8 projets sur les 96 agréés sont entrés dans la phase de production avec la génération de quelques 994 postes d’emploi sur les 13657 ciblés ceci au moment où le wali a tout dernièrement accordé 8 autorisations d’exploitation exceptionnelles dans le cadre de la levée des contraintes et autres obstacles ayant impacté la bonne marche des processus de réalisation.
La viabilisation du site et surtout son raccordement aux différents réseaux vitaux (gaz, eau et électricité) ainsi que le problème du déclassement des terres agricoles ont beaucoup pesé n’ont pas été pour encourager la domiciliation des opérateurs économiques.
Aux dernières nouvelles, nous apprenons qu’un accord de principe a été conclu avec les instances habilitées pour résoudre ce problème de foncier et que les investisseurs pourront bénéficier de leurs permis de construire et de leurs actes. Pour la viabilisation, l’on apprend qu’une enveloppe de 75 milliards DA divisée en deux tranches (30 et 45) a été débloquée pour en finir avec ce problème qui n’a que tardé. I. B.