Les éléments de la 1re sûreté urbaine de la wilaya de Relizane ont mis fin à l’activité d’une bande spécialisée dans les opérations d’avortement.
C’est ce que nous avons appris de source sûre qui précise que c’est suite à l’exploitation d’une information émanant du service du pavillon obstétrique de l’établissement public hospitalier Mohamed Boudiaf du chef-lieu de la wilaya, - signalant l’admission d’une fille souffrant d’une hémorragie aiguë -, que les policiers se sont mobilisés et ont entamé leurs investigations avant d’aboutir à l'identification de quatre acolytes, dont une femme.
Cette dernière a transformé son domicile en une sorte de clinique clandestine pour l’exécution frauduleuse des opérations d’avortement. Fort d’une autorisation de perquisition de l’institution judiciaire, les forces de l’ordre ont alors investi le domicile en question et mis la main sur un lot de produits pharmaceutiques, dont des sérums, des seringues et plusieurs solutions servant vraisemblablement aux avortements.
Sur ce, affirme notre source, un procès-verbal a été établi et les membres impliqués ont été traduits devant la justice pour répondre aux griefs retenus contre eux qui sont «constitution d’une association de malfaiteurs, avortement et non-dénonciation d’un crime».
Par ailleurs, les éléments de la brigade de lutte contre le crime électronique ont démantelé un réseau spécialisé dans la confection et la délivrance de fausses attestations de formation, apprend-on de la cellule de communication de la sûreté de wilaya.
C’est suite à une information dénonçant une pratique douteuse en direction des jeunes chômeurs en quête d’un emploi que les éléments de cette brigade, appuyés par la coordination du parquet, et suite à l’extension de compétence à d’autres wilayas, ont mis hors d’état de nuire les 11 faussaires, dont 4 femmes qui se faisaient passer pour des propriétaires d’écoles privées et publiques spécialisées dans la formation.
Arrêtés, les auteurs ont été entendus et transférés devant le parquet pour être jugés pour constitution d’association de malfaiteurs, faux et usage de faux, fausse écriture sur documents officiels et confection et imitation de sceaux.