Le journal électronique Maghreb Intelligence, connu pour sa proximité avec les services spéciaux marocains, cherche à tout prix à nuire à l’entente parfaite qui caractérise les relations algéro-tunisiennes. Cela s’est encore vérifié cette semaine.
Pour tenter de semer la zizanie entre les deux peuples algérien et tunisien frères, ce média – qui est habitué à écrire sous la dictée – s’emploie à mêler l’Algérie dans l’affaire de l’arrestation de Rached Ghannouchi, leader du parti islamiste tunisien Ennahdha.
Dans un article alambiqué et truffé de contre-vérités, publié vendredi, ce site – qui emploie des mercenaires de la plume et des traîtres à leur pays – prétend que les autorités algériennes ont été informées du projet d’embastillement de l’homme politique tunisien.
Poursuivant ses divagations, il avance qu’Alger a exigé des autorités tunisiennes qu’elles traitent correctement Rached Ghannouchi. Ce qui est bien évidemment absurde. Il n’y a pas plus faux. Une source de la présidence de la République algérienne affirme que l’Algérie ne s’est à aucun moment ingérée dans les affaires internes de la Tunisie, et qu’elle n’a pas l’intention de le faire. Cela vaut, bien entendu, pour l’affaire Ghannouchi.
L’auteur de l’article, bien qu’il soit Algérien, semble méconnaître autant l’Algérie que la Tunisie. Les deux pays ne se laissent jamais marcher sur les pieds et ne se font jamais dicter leur conduite. Le récent rappel à l’ordre du FMI par le président tunisien Kaïs Saïed est la preuve que la Tunisie est un pays souverain qui tient à son indépendance.
L’Algérie, pour sa part, s’interdit de s’ingérer dans les affaires internes des autres pays. Cela est d’autant plus vrai lorsqu’il s’agit d’un pays frère comme la Tunisie. La non-ingérence dans les affaires d’autrui est même un fondement de la diplomatie algérienne. Ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer. C’est d’ailleurs pour sa conduite irréprochable et la grandeur de ses principes que l’Algérie est respectée autant sur le plan régional qu’au niveau international.
Les autorités algériennes n’ont pas pour habitude de réagir à tout bout de champ aux attaques médiatiques. Mais cette fois, l’accusation est trop grave pour être ignorée. Nos sources indiquent à ce propos que l’Algérie va traîner en justice le média en question et l’auteur des insanités proférées à l’encontre de l’Algérie et de la Tunisie. Un auteur qui, ajoute-t-on, est connu pour rouler pour des officines étrangères.