Relance du projet de la gare routière de Guelma : C’est bientôt fini

08/04/2024 mis à jour: 19:38
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La réception est prévue dans les prochaines semaines (PHOTO: El Watan)

La relance du projet de la gare routière de Guelma est enfin visible à la sortie nord de la ville, plus précisément sur la RN 21, axe routier menant vers Annaba. L’édifice s’est paré d’un habillage en alucobond très en vogue de nos jours et qui n’est autre qu’un concept de panneaux en aluminium pratiquement incombustibles. Délimitée par une clôture en fer forgé avec accès, le taux d’avancement du projet aurait dépassé les 75 % pour cette gare routière de type A. 


En temps normal «quoi de plus normal» pour ce genre de projets qui est réceptionné après quelques mois de délais contractuels. 


Mais à Guelma et comme d’habitude, le retard est une règle et un phénomène qui a tendance à se généraliser. «Notre gare routière s’est fait attendre bien plus que vous ne l’imaginiez. Il y a des chauffeurs de taxis et de bus qui on vu ce projet démarrer dans les années 2000, mais ils sont décédés aujourd’hui. L’essentiel, c’est que nous voyons le bout du tunnel. Enfin Guelma va avoir une gare routière digne de ce nom», a  déclaré à El Watan un chauffeur de taxi visiblement lassé par le sujet. En effet, et comment il en serait l’être autrement, puisque le projet de cette infrastructure remonte au plan quinquennal 2005-2009. 

En juillet 2008, les premiers coups de pelletées avaient été accueillis avec beaucoup d’espoir par les voyageurs et la population de Guelma en particulier. La désillusion ne s’est pas fait attendre puisque le chantier est resté à l’arrêt pour d’innombrables motifs, dont El Watan avait, rappelons-le, donné les tenants et  les aboutissants du dossier. 
Un deuxième chantier avait été lancé en juin 2015 pour une durée contractuelle de 15 mois. Faute de choix de terrain mûrement réfléchi, une excavation de plus de 20 mètres fut réalisée pour trouver le bon sol, mais les engins avaient fini par buter contre les vieux égouts de la ville et des poches d’eaux intarissables. 


L’édifice a fini par voir le jour, mais entre 2020 et 2022, le chantier fut déserté encore une fois pour des raisons «de cahier des charges». 

La DEP sera chargée, quelques mois plus tard, de relancer le projet avec un délai contractuel de 6 mois et la suite nous la connaissons en attendant une réception dans les prochaines semaines.  Croisons les doigts. 
 

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