Deux catégories d’impôt : les impôts sur le revenu et les impôts sur la consommation, «continuent de dominer» la structure des recettes fiscales. Principale source de recettes fiscales, les impôts sur le revenu représentent une part de 44,69% du total. Cette prédominance est soutenue, selon la BA toujours, par la hausse des impôts sur le revenu global (IRG) appliqués aux salaires, qui ont atteint 892,43 milliards de dinars en 2023.
Les recettes hors hydrocarbures ont enregistré une croissance appréciable de 28% en 2023 par rapport à l’année 2022, passant de 4016,46 milliards de dinars à 5141,07 milliards de dinars, selon la Banque d’Algérie. Tandis que les recettes des hydrocarbures ont connu une «quasi-stagnation» (1,26%). Elles sont passées de 5507,68 milliards de dinars à 5576,98 milliards de dinars.
La BA a enregistré une «dynamique positive des recettes hors hydrocarbures». «En effet, elles ont contribué, a-t-elle ajouté, à hauteur de 94,20% à la hausse des recettes totales en 2023, démontrant ainsi leur importance en tant que source des recettes budgétaires.» Ces recettes assurent un taux de couverture de 43,86% des dépenses budgétaires totales en 2023 contre 40,42% une année auparavant.
Le fait est que les recettes fiscales ont enregistré une augmentation de 16,99% pour atteindre un montant de 3495,58 milliards de dinars. Elles contribuent ainsi, selon la même source, à hauteur de 42,52% à la hausse des recettes budgétaires totales. Pourtant, fait observer la BA, «la proportion des recettes fiscales dans les recettes budgétaires hors hydrocarbures a diminué, passant de 74,39% en 2022 à 67,99% en 2023». Quid de la structure des recettes fiscales ? Deux catégories d'impôt : les impôts sur le revenu et les impôts sur la consommation, «continuent de dominer» la structure des recettes fiscales.
Principale source de recettes fiscales, les impôts sur le revenu représentent une part de 44,69% du total. Cette prédominance est soutenue, selon la BA toujours, par la hausse des impôts sur le revenu global (IRG) appliqués aux salaires, qui ont atteint 892,43 milliards de dinars en 2023, et ce, «suite essentiellement aux augmentations des salaires, et de l'impôt sur les bénéfices des sociétés (IBS) qui ont affiché 529,39 milliards de dinars à la même période, dénotant d’une reprise certaine de l’activité économique».
Deuxième source de recettes fiscales, les impôts sur la consommation constituent une part de 40,03% du total des recettes fiscales. «Cette catégorie, a-t-on précisé, englobe la TVA sur les importations qui s’élève à 588,08 milliards de dinars en 2023, la taxe sur la valeur ajoutée intérieure (TVA), soit 444,35 milliards de dinars et la taxe sur les produits pétroliers (TPP) qui s’élève à 189,89 milliards de dinars».
Puis vient la catégorie «Autres» qui regroupe un ensemble de recettes fiscales variées, à savoir l’impôt sur le capital, les droits de douane, les droits d’enregistrement et les produits des amendes, autres impôts et taxes. Cette dernière représentait 15,29% du total.
Globalement, les impôts sur le revenu enregistrent la plus forte augmentation, avec un taux de croissance de 29,97% en 2023 par rapport à l’année 2022. «Cette hausse significative des impôts sur le revenu est essentiellement due à l’augmentation des salaires, notamment dans la Fonction publique», selon le rapport de la BA. Les impôts sur la consommation quant à eux ont affiché une hausse de 11,45%, tandis que les droits de douane et assimilés ont connu une augmentation de 4,95%.
Les autres impôts et taxes ont enregistré une «progression significative de 28,04% et les impôts sur le capital ont affiché une hausse de 18,27%». Les recettes non fiscales ont connu une augmentation significative de 59,99% en 2023, représentant ainsi une part 15,35% des recettes budgétaires totales.