Les travaux concernent les forêts Caroubier à Dély Ibrahim, Diar El Afia à Bourouba, les forêts de Saliba et Beaulieu à Oued Smar et la forêt Beni Merad 2 à Bordj El Kiffan.
Des travaux d’aménagement dans 5 sites forestiers seront lancés par la wilaya d’Alger. Ces aménagements, qui seront réceptionnés cet été, donneront à ces forêts un aspect attrayant en vue d’accueillir les familles dans un cadre dédié aux loisirs de masse et au farniente.
D’après un responsable au niveau de la direction des forêts et de la ceinture verte de la wilaya d’Alger, il s’agit des forêts Caroubier à Dély Ibrahim et Diar El Afia à Bourouba, des forêts de Saliba et Beaulieu à Oued Smar et de la forêt Beni Merad 2 à Bordj El Kiffan, qui seront dotées d’équipements dédiés aux activités sportives et de loisirs pour être prêtes avant le début de la saison estivale.
Cette initiative, qui est tout à fait louable, est pourtant décriée par des citoyens qui déplorent l’absence d’entretien et de gardiennage dans ces forêts. «Pour permettre une longévité à ces aménagements et équipements, qui sont mis à la disposition des citoyens, il faut instaurer un système d’entretien en permanence», suggère un habitant de la commune de Bordj El Kiffan, dont le quartier se trouve à proximité du site forestier Beni Merad.
Rappelons que nombre d’aménagements ont été réalisés dans certaines forêts et bois de la capitale. Cependant, ces sites sont complètement abandonnées, à l’instar du bois de Bousaqloul, dans la commune de Aïn Taya, qui n’est doté ni de gardiens ni d’agents pour l’entretien. Les travaux à l’intérieur de la forêt ont été accomplis dans les règles de l’art. En plus des allées qui ont été parfaitement aménagées, des toboggans, des balançoires et des bacs à sable ont été installés.
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ces aménagements et ces équipements sont laissés sans surveillance ni entretien. Pis encore, le bois croule sous une insalubrité abjecte. Des bouteilles en plastique, des canettes de bière, des sachets et des restes de nourriture jonchent les allées du bois, lui conférant des allures de décharges publiques. «Pourquoi dépenser autant d’argent pour qu’ensuite ne pas assurer le gardiennage et l’entretien des lieux ?» s’interrogent les riverains.
Les responsables, qui ont à charge la gestion de ces forêts, doivent mettre en place une organisation pour assurer un état d’hygiène et d’entretien permanent. Que ce soient pour la végétation, les espaces aménagés et les équipements mis en place.
La capitale se caractérise par une couverture forestière diversifiée revêtant une importance économique, écologique et touristique et s’étendant sur 5000 hectares, dont 113 sites forestiers gérés par la direction des forêts et de la ceinture verte. En plus d’encourager la pratique des activités sportives et de loisirs, les forêts contribuent au développement de l’économie locale et nationale, à travers la création d’une dynamique socioéconomique et d’emplois, avec l’organisation d’expositions et de manifestations.
Parmi les plus grandes forêts de la capitale, il y a celles du Centre cynégétique dans la commune de Zéralda (1017 ha), la forêt de Baïnem dans la commune d’El Hammamet (504 ha), les forêts de Maktaa Kheira (400 ha) de Zaatria (324 ha) dans la commune de Mehelma, la forêt de Ben Aknoun (307 ha), la forêt de Ouled Belhadj dans la commune de Saoula (298 ha).