Avec l’arrivée du mois sacré de Ramadhan, prévu samedi ou dimanche prochain, les appels à la modération dans les habitudes de consommation sont lancés par l’association de protection du consommateur «El Aman».
En direction des pouvoir publics, l’association dirigée par Hacène Menouar a appelé au renforcement des commerces de proximité pour faire face au commerce informel, à la mise en place de dispositifs de contrôle à tous les niveaux des sites de stockage, jusqu’aux aires de vente et commercialisation de gros et de détail et à imposer aux commerçants de proximité le respect des horaires d’ouverture et de fermeture.
«Durant ce mois et tout au long de l’année, il est indispensable de veiller sur l’obligation d’affichage des prix sur les étiquettes des produits et sa généralisation dans les marchés de fruits et légumes et circonscrire toutes les activités circonstancielles, opportunes et parasites qui menacent la santé publique tels que les vendeurs de gâteaux, pâtisseries et jus à même la rue.
Il est également recommandé de réguler le fonctionnement de toutes les structures sanitaires, publiques et privées, en matière d’obligation de service minimum, permanence, accessibilité conditions sanitaires d’exercice et d’accueil (cabinets médicaux privés)», lit-on dans le communiqué d’El Aman.
Pour les opérateurs économiques, distributeurs et commerçants, l’association lance un appel à ces intervenants économiques de contribuer significativement à la «quiétude sociale» en maintenant le niveau de production afin d’assurer un approvisionnement régulier du marché formel et légal.
«Nous vous appelons aussi à assurer l’application des normes sanitaires à la production afin d’éviter tout risque sanitaire supplémentaire et la réduction symbolique des prix des produits alimentaires et leur affichage les étiquettes et aussi du sucre, sel et matières grasses dans les produits transformés», ajoute l’association qui appelle aussi à bannir la «surmédiatisation» et la publicité massive des produits de consommation alimentaire.
Pour les consommateurs, c’est une question de culture de consommation que devrait, selon El Aman, avoir le consommateur.
Dans ce sens, il est recommandé, selon le communiqué, de planifier et budgétiser les dépenses et de rester dans la consommation responsable et rationnelle, ne pas succomber aux rumeurs ni aux publicités trompeuses et mensongères, éviter l’affolement, limiter les achats en favorisant un approvisionnement hebdomadaire, et enfin bannir les achats inutiles et toute surconsommation source de gaspillage.