Le secrétaire général chargé de fonctions du DG de l’Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), Nasreddine Messaoudi, a mis en avant le 22 février l’importance de promouvoir la céréaliculture dans le Sud pour hisser la production nationale et réduire les importations qui pèsent sur le Trésor de l’Etat.
Lors d’une réunion organisée par la commission de l’agriculture, la pêche et l’environnement à l’Assemblée populaire nationale (APN), il a souligné l’importance de promouvoir la céréaliculture dans le Sud, particulièrement la filière blé, afin de consolider l’autosuffisance et la sécurité alimentaire à la lumière des perturbations des cours que connaît ce produit sur les marchés internationaux et la consommation élevée de blé par des pays qui en étaient autrefois exportateurs, pour ne citer que la Chine et l’Inde.
La céréaliculture dans le Sud n’étant pas un phénomène nouveau, en ce sens que la moyenne de production avait atteint 1,4 million de quintaux durant les 4 dernières années, il faudra hisser ce niveau de production en attirant les investisseurs vers ces régions.
Pour ce faire, les banques devront apporter leur contribution en finançant les exploitations agricoles qui requièrent le forage des puits, des semailles et des engrais, mais également des moyens de transport modernes pour pouvoir approvisionner les régions mitoyennes et le nord du pays, a-t-il expliqué.
L’OAIC est en contact avec plusieurs investisseurs auxquels il explique les compétences requises pour éviter de s’aventurer dans de mauvaises expériences, et en leur citant les expériences réussies à Adrar et à El Ménéa, par exemple, où la qualité du sol est bonne et les eaux souterraines sont abondantes.
M. Messaoudi a, par ailleurs, souligné que l’OAIC, qui approvisionne près de 600 minoteries à travers le territoire national, veille à l’approvisionnement du marché, à la faveur de son système d’information de pointe, qui permet un suivi minutieux au quotidien grâce aux informations exactes recueillies.