Cent dix (110) entreprises ont retiré le cahier des charges dans le cadre de projet photovoltaïque «Solar1000 MW». C’est ce qu’indique un communiqué du ministère de la Transition énergétique et des Energies renouvelables.
«Ce projet va permettre d’augmenter la part des énergies propres dans le mix énergétique national et d’amorcer la trajectoire prise par l’Algérie nouvelle», avance le communiqué rendu public à l’issue d’une audience accordée à l’ambassadeur du Canada à Alger, M. Michael Ryan Callan.
Lors de cette rencontre, le ministre Benattou Ziane a évoqué ce projet qui table sur l’installation de 1000 MW annuellement et 15 000 MW à l’horizon 2035.
Les perspectives de coopération et de partenariat entre l’Algérie et le Canada, notamment en matière d’énergie éolienne, de l’hydrogène vert, de la valorisation des déchets et d’isolation thermique, ainsi que du transport de biens et de personnes décarbonés ont par ailleurs fait l’objet de discussions entre les deux parties.
Dans ce cadre, le ministre a plaidé pour «le renforcement de cette coopération à travers la réalisation de projets de partenariat d’exception et de confiance dans le cadre du principe gagnant-gagnant, notamment à travers la mise en place de laboratoire de certification du produit énergétique».
Dans un autre chapitre, les échanges ont porté sur les questions internationales d’intérêt commun comme la lutte contre les changements climatiques. L’accent a d’ailleurs été mis sur le développement de la coopération dans les domaines qui permettent l’atteinte des objectifs climatiques.
Pour sa part, l’ambassadeur du Canada, qui était accompagné par la déléguée commerciale principale et la chargée de développement international principal, a fait part de sa disponibilité à «concrétiser cette démarche, et de développer une coopération plus approfondie entre les deux pays».
Il a fait état de sa disponibilité à réunir toutes les conditions à même de concrétiser cette coopération entre les deux pays en s’appuyant sur l’expertise et le savoir-faire dans le domaine notamment de l’hydrogène vert, de l’éolien, de l’hydroélectricité et la locomotion électrique, selon le communiqué.
A la lumière de ces discussions, il est attendu que la coopération algéro-canadienne se développe davantage et gagne en force dans les domaines de l’énergie durable.
Et ce, «compte tenu du potentiel extraordinaire dont dispose l’Algérie dans ce secteur», précise le communiqué.
Dans le secteur des hydrocarbures, la coopération algéro-américaine était de son côté au centre de discussions entre le ministre de l’Energie et des mines, Mohamed Arkab et l’ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, Mme Elizabeth Moore Aubin.
M.Arkab a invité à cette occasion les entreprises américaines à investir dans les secteurs des hydrocarbures et des mines en Algérie et à créer des partenariats mutuellement bénéfiques avec les entreprises algériennes.
Le ministre a présenté les opportunités d’investissement et de partenariat qu’offre le secteur, notamment dans l’exploration, le développement et l’exploitation des hydrocarbures.
A ce propos, le ministre a souhaité voir les entreprises américaines participer aux prochains appels d’offres que le secteur va lancer incessamment et bénéficier des avantages offerts par la nouvelle loi sur les hydrocarbures, a fait savoir le communiqué.
Il a également insisté sur la volonté de l’Algérie d’œuvrer davantage pour mieux valoriser ses ressources pour explorer et exploiter son riche patrimoine minier, invitant «les compagnies américaines à investir dans le domaine minier en Algérie et de créer des partenariats avec les entreprises algériennes mutuellement bénéfiques avec un transfert du savoir-faire et la formation».
Les deux parties ont relevé aussi «les importantes opportunités de coopération et d’investissement existantes dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables (hydrogène) ainsi que dans le programme national du dessalement d’eau de mer sur le court et moyen terme, en souhaitant voir la participation des entreprises américaines à ce programme».