Dans le cadre des Nuits du Ramadan, l’ambassade d’Espagne en Algérie et les Instituts Cervantes d’Alger et d’Oran organisent une projection du film documentaire intitulé Les bâtisseurs de l’Alhambra, à l’Institut Cervantes d’Alger et au théâtre La Fourmi d’Oran, respectivement, les 30 et 31 mars à 21h30 à Alger et le 2 avril à 22h à Oran.
La réalisatrice Isabel Fernández a pu tourner dans l’Alhambra même, afin de nous immerger complètement dans l’espace et le temps.
Avec cette mise en scène, vous découvrirez les personnages qui ont été chargés de construire et d’embellir ce joyau artistique que sont les Palais Nasrides, ainsi que les raisons qui les ont poussés à les créer.
Le film tente de transmettre l’union de l’architecture en tant qu’art avec la philosophie nasride. Son scénario a été écrit par Isabel Fernández et Margarita Melgar.
Synopsis
Guidée par la figure historique du poète et vizir Ibn al-Khatib, une passionnante plongée dans la genèse de l’ultime chef-d’œuvre de l’architecture islamique en Espagne, le palais de l’Alhambra.
Le documentaire débute en 1340. Sachant que son royaume assiégé de Grenade est voué à disparaître en raison de l’avancée des royaumes voisins, Yusuf Ier, le sultan de Grenade, se lance dans la construction d’un édifice qui reflète la splendeur de sa civilisation et défie l’oubli : les palais de l’Alhambra.
Son vizir, Ibn al-Khatib (Amr Waked), poète et génie en avance sur son temps, participe à ce défi colossal, tandis que se produit le chant du cygne de l’Europe musulmane.
Le film s’inspire des chroniques du XIVe siècle, écrites par le vizir et poète des rois de Grenade, Ibn al-Khatib, interprété par l’acteur franco-égyptien Amr Waked.
Dans le documentaire, nous découvrirons à quoi ressemblait la vie quotidienne à l’Alhambra, les intrigues de la cour, le rôle des femmes dans la culture nasride, et qu’elles furent les principales avancées culturelles, médicales, artistiques, paysagères... qui firent de l’Alhambra la ville la plus avancée de son temps.
Notamment l’histoire de ses fameuses coupoles et celle de la fabuleuse décoration calligraphique qui recouvre ses murs. Le scénario a bénéficié du soutien scientifique des meilleurs experts du Conseil d’administration de l’Alhambra, de l’université de Grenade et de l’École d’études arabes du CSIC, dans une collaboration artistique et scientifique sans précédent.
C’est la première fois que l’Alhambra accueille un tournage similaire. Pour filmer à l’intérieur, la production a dû assumer des conditions strictes et concevoir un plan de tournage entièrement adapté aux exigences d’un site du patrimoine mondial connu pour être l’un des bâtiments les plus restrictifs au monde en matière d’autorisation d’enregistrements.