En prévision du mois de Ramadhan, les capacités de production des unités de lait et de semoule seront augmentées au même titre que l’importation des viandes. «L’importation restera de mise jusqu’à la relance de cette filière, d’autant que les autorisations ont été accordées aux intéressés», a précisé le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Youcef Cherfa, lors de la réunion de travail avec les cadres du secteur.
Pour réguler le marché, le ministère prévoit l’importation dans un premier temps de 60 000 tonnes sur trois mois (20 000 tonnes par mois). Parallèlement, une production locale de 30 000 tonnes de viandes rouges est prévue pour le Ramadhan prochain.
Elle sera renforcée par les viandes rouges en provenance des wilayas du Sud. En matière de stockage ou de déstockage, le ministre a appelé à un nouveau système de régulation des produits agricoles de large consommation afin d’éviter tout dysfonctionnement pouvant impacter le pouvoir d’achat du citoyen ou le revenu de l’agriculteur. Il est prévu de constituer un stock de 25 000 tonnes de pomme de terre pour le mois du jeûne.
Pour le lait, certaines wilayas verront leurs quotas en poudre destinée à la production de lait pasteurisé en sachet augmentés. Il est attendu en effet l’entrée en activité de plusieurs nouvelles laiteries.
Ce sera le cas dans la wilaya de Khenchela à la mi-décembre, à Rouiba (1 million de litres/jour) et à Bouira (200 000 litres/jour) au cours du premier semestre 2023. Pour ce qui est du marché de la semoule, les unités publiques de transformation fonctionneront à 100% de leurs capacités de production, contre 50% seulement auparavant, selon le ministre qui s’est engagé à stabiliser le marché des haricots blancs d’ici janvier 2024.