Un entrepreneur algérien, Mohamed Ali Salmi, résident en Tunisie, aspire à produire et commercialiser un scooter électrique en Algérie avec un investissement estimé à près de 3 millions d'euros.
Le projet a été présenté au ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, lors d'une séance de pitch dans le cadre de la 2e édition de la Conférence africaine des startups (ASC), tenue durant le week-end à Alger.
La startup KACO, dirigée par M. Salmi et basée en Tunisie, a développé le scooter électrique baptisé «Orca». Ce projet résulte d'un partenariat algéro-tunisien, avec un taux d'intégration de 80%.
Le scooter est breveté en Tunisie, et une demande de brevet en Algérie est en cours. «Le projet est le fruit d'un partenariat algéro-tunisien qui a permis de fabriquer le premier scooter africain avec un taux d'intégration de 80%», a indiqué ce propos M. Salmi, qui dirige la startup. Pour concrétiser la production du scooter en Algérie, une demande de labellisation en tant que startup a été déposée auprès du ministère compétent. L'entreprise recherche ainsi un financement local pour soutenir le projet.
La startup KACO, qui active depuis 2018 dans la fabrication d'accumulateurs électriques, propose des batteries d'une durée de vie de 10 ans.
Le scooter électrique Orca offre une autonomie de 120 km avec un temps de recharge de 3 à 4 heures. Il est équipé d'une batterie amovible rechargeable à domicile, a expliqué le patron de la start-up.
«La réalisation complète du projet nécessitera un investissement d'environ 3 millions d'euros, couvrant la construction de l'usine, l'aménagement, l'achat d'équipements pour la chaîne de fabrication et un fonds de roulement pour au moins 6 mois», a précisé M. Salmi, à la quête d’un investissement pour monter l’usine de fabrication de ce scooter électrique, en visant «une capacité de production de 1000 scooters par jour», conclut-il.