Le ministre des Moudjahidine et des Ayants droit, Laid Rebiga, a présidé depuis la prison de Serkadji (anciennement prison de Barberousse) à Alger, la cérémonie de commémoration du 66e anniversaire de l’exécution du Chahid héros Ahmed Zabana et des frères Chouhada Makhlouf et Abdelkader Kherradj, guillotinés le 19 juin 1956 par l’administration coloniale française.
Le ministre s’est incliné à la mémoire de ces héros qui ont voué leur vie à la patrie pour «l’affranchir du joug colonial et pour que vive l’Algérie libre et indépendante».
De son côté, le président de l’Association nationale des anciens condamnés à mort, Mustapha Boudina, a rappelé la barbarie du colonisateur français, appelant à «l’écriture de l’histoire de la Glorieuse Révolution en collaboration avec les historiens et moudjahidine ayant connu de près les exactions du colonisateur».
Il a appelé, à cette occasion, à «adhérer à l’initiative de rassemblement initiée par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune aux fins de former un front interne capable de faire face aux détracteurs de l’Algérie».