Les actions de solidarité et de prise en charge en direction des personnes aux besoins spécifiques, dont les handicapés toutes catégories confondues, sont assurées à Guelma, par la DAS (direction de l’action sociale) ainsi que la CNAS (Caisse nationale des assurances sociales).
Les derniers chiffres annoncés par les deux entités à l’occasion de la journée nationale dédiée à ces personnes, qui coïncide avec le 14 mars de chaque année, indiquent clairement que la «notion de handicap» n’est pas la même, mais converge vers un même but. Ainsi, pour la CNAS, la situation arrêtée au mois de février 2023, dévoile que cette agence compte 252 334 assurés sociaux, dont 5734 handicapés et 95 titulaires de rente supérieure à 85%.
Quant à la DAS, les chiffres annoncés sont visiblement plus élevés avec 118 177 porteurs de carte de handicapé, dont 4478 handicapés à 100% avec respectivement 5300 déficients mentaux, 3002 à mobilité réduite, 1173 non-voyants, 633 sourds-muets et enfin 721 personnes à multiples handicaps. Mais qu’en est-il au juste ? Pourquoi cette disparité ?
«Ce que je peux vous dire à ce sujet, c’est que nous n’avons pas la même conception du handicap. Ici à la Cnas, nous ne prenons en charge que les personnes actives déclarées auprès de nos services comme travailleurs», a déclaré, jeudi, Salim Amiour, chargé de la cellule d’écoute et de communication à la l’agence CNAS de Guelma. Et d’expliquer : «Un document CQR délivré par nos services doit être rempli et signé par la DAS.
A l’issue des procédures administratives, le handicapé travailleur bénéficiera d’un numéro d’identification national d’une carte Chiffa pas forcément pour un remboursement à 100%, car seuls les malades chroniques en sont bénéficiaires». «Les appareillages (articles et produits) qui donnent lieu à une prise en charge dans le cadre de la convention CNAS/ONAAPH sont ceux qui figurent dans les listes annexées à ladite convention et à ses avenants. En l’occurrence, le grand appareillage et le petit appareillage dont certains sont remboursés à 100 %», conclut le chargé de communication à la CNAS de Guelma.