Le Parti des travailleurs saisit officiellement le président de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE), Mohamed Charfi. Dans une lettre signée par la candidate du parti à la présidentielle anticipée du 7 septembre prochain, Louisa Hanoune, cette formation relève une multitude de contraintes d’ordre organisationnel et administratif qui freinent l’opération de collecte des signatures des électeurs.
«Contrairement aux déclarations et annonces rassurant sur la disponibilité des communes à recevoir les citoyens désirant accorder leurs signatures aux candidats à la prochaine présidentielle, nous avons constaté l’absence de conditions matérielles et techniques nécessaires depuis le 9 juin», lit-on dans le document du PT, qui affirme que ces «conditions devaient être réunies avant le début officiel de l’opération de collecte de signatures».
Parmi les contraintes, le document souligne «les coupures d’internet durant la semaine consacrée aux épreuves du baccalauréat», «l’absence au niveau des mairies des agents chargés de légaliser les formulaires signés par les électeurs» et «l'absence de permanence durant les trois jours de l'Aïd et les week-ends au niveau des APC en vue de permettre la signature desdits formulaires».
A cela, ajoute le même document, il y a «les retards dans la délivrance des cartes de vote et des numéros d’enregistrement aux nouveaux inscrits sur le fichier électoral ou à ceux ayant changé leur lieu de résidence». Ces contraintes, selon le PT, ont été enregistrées, à titre d’exemple, à Blida, dans les communes de Sidi M’hamed, Alger-centre et Birkhadem (Alger) et dans la wilaya d’El Tarf.
A cet effet, le PT demande au président de l’ANIE de «prendre les mesures nécessaires pour mettre fin à cette situation, d’une part, et rattraper le temps perdu, d’autre part. Pour rappel, les prétendants à la candidature à la prochaine présidentielle disposent, selon la loi électorale, de 40 jours pour collecter 50 000 signatures d’électeurs répartis sur 29 wilayas.