Les prix du pétrole Brent ont dépassé les 91 dollars le baril hier, après avoir totalisé à la fermeture de la semaine de cotation vendredi un gain de 6%, dans un contexte de tensions en Palestine et d’agressions israéliennes contre la bande de Ghaza.
Des tensions géopolitiques qui ont propulsé les contrats à terme sur le Brent à 91,32 dollars le baril, en milieu de cotation, et le brut américain West Texas Intermediate (WTI) à 88, 24 dollars le baril. Les deux indices de référence ont augmenté de près de 6 % vendredi, faisant grimper le Brent de 7,5 % sur la semaine et le WTI de 5,9 %.
«La guerre entre le Hamas et Israël constitue l’un des risques géopolitiques les plus importants pour les marchés pétroliers», selon Reuters. L’agence rappelle que «les frappes aériennes israéliennes sur Ghaza se sont intensifiées hier, après l’échec des efforts diplomatiques visant à obtenir un cessez-le-feu dans le sud de Gaza afin de permettre aux détenteurs de passeports étrangers de quitter l’enclave palestinienne et à l’arrivée de l’aide dans l’enclave palestinienne».
Le pétrole est impacté par ailleurs par la décision des Etats-Unis d’imposer les premières sanctions aux propriétaires de pétroliers transportant du pétrole russe dont le prix était supérieur au prix plafond du G7 de 60 dollars le baril, dans le but de combler les lacunes du mécanisme conçu pour priver Moscou des revenus de ses ventes d’énergie.
«La décision soudaine des États-Unis de renforcer les sanctions contre les armateurs transportant du brut russe au-delà de la limite de 60 dollars le baril a commencé à susciter des inquiétudes, tout comme la réunion russo-saoudienne à l’issue de laquelle le président Poutine a déclaré que l’OPEP+ parvenait à la ‘‘stabilité’’», a fait savoir un analyste à propos de la hausse des prix du brut enclenchée à la fin de la semaine dernière.