Les travaux de réalisation du tronçon de la pénétrante allant du PK16 (Oued Ghir) au PK11 (Tala Hamza) enregistrent un taux d’avancement appréciable de 75%, malgré les contraintes bureaucratiques.
Le sujet de manque d’agrégats, notamment, le TVO, nécessaire pour les travaux de terrassement au niveau de l’avant-dernière section de la pénétrante de Béjaïa est revenu sur la table, à l’occasion de l’examen de ce programme, par l’exécutif de la wilaya.
Le tronçon allant du point kilométrique (PK) 16 (Oued Ghir) au PK11 (Tala Hamza) enregistre un taux d’avancement de 75%, un niveau de réalisation appréciable eu égard aux difficultés techniques et bureaucratiques qui continuent d’entraver quelque peu le bon déroulement du chantier.
Cependant, le wali de Béjaïa, décidé de mener le programme à son terme dans les meilleurs délais, a multiplié les sorties et les réunions dans le cadre d’un programme d’examen périodique des objectifs et l’état de suivi de ses instructions par les intervenants.
Ainsi, lors de la dernière rencontre du wali avec les représentants de l’Algérienne des autoroutes, ceux de la société chinoise CRCC et du bureau d’études, deux principaux obstacles ont été discutés. Il s’agit en premier lieu du problème de manque d’agrégats soulevé une nouvelle fois par les entreprises à pied d’œuvre sur le chantier de terrassement.
Ce dernier est lié à la procédure d’établissement des autorisations d’extraction du tout-venant qui sont délivrées par la direction de l’hydraulique, qui «met beaucoup de temps pour répondre à la demande des entreprises», selon des élus.
A ce propos, le wali de Béjaïa n’a pas nié le constat, rassurant que lors de la dernière visite du ministre de l’Hydraulique, «nous lui avons parlé du retard dans l’établissement des autorisations d’extraction des agrégats des oueds» et que ce dernier «a donné carte blanche, concernant l’exploitation de ce matériau».
Pour rappel, Kamel Eddine Kerbouche a déclaré en décembre 2023, dans l’optique de renforcer le projet en ce matériau, que «le tout-venant est disponible, et il est mis à la disposition de l’ADA, tout comme le tuf qu’elle peut aller chercher dans la wilaya voisine à Bouira».
En ce qui concerne la section allant de Béjaïa (PK00) à Tala Hamza sur 11 kilomètres, des instructions fermes ont été données aux services de la DTP, de la réglementation générale, de l’hydraulique, à la DMI et enfin aux les services des domaines pour l’achèvement de la phase procédurale relative aux opérations d’expropriation, d’indemnisation et le déplacement des réseaux électriques pour libérer l’emprise, et ce, afin d’entamer les travaux au niveau de ce dernier bout d’autoroute.
L’échangeur de Sidi Aïch livré fin 2024
Très attendu, le projet construction du pont reliant la pénétrante de Béjaïa à la RN26, au niveau de la daïra de Sidi Aïch, en cours de réalisation, sera livré à la fin de l’année, selon le wali de Béjaïa. C’est un important ouvrage d’art, un viaduc, qui traversera l’oued Soummam sur plusieurs centaines de mètres avant d’aboutir au niveau d’un carrefour sur la RN26 dont les travaux seront entamés incessamment.
Le wali a expliqué qu’une année de délai est nécessaire avant de livrer cet ouvrage, étant donné «la complexité» des travaux qui sont en cours sur le site, où la voie ferrée, un pont aérien et le viaduc sont réalisés simultanément par des entreprises distinctes sur la même emprise qui est le lit de l’oued Soummam. N. D.