Selon le ministre de la Pêche et des Productions halieutiques, Ahmed Badani, la production halieutique nationale a atteint 112 000 tonnes, durant les 11 premiers mois de l’année 2023, soit une croissance de 2% par rapport à la même période de l’année dernière.
Ce chiffre englobe la richesse halieutique, l’aquaculture et la pêche au thon rouge. Il est appelé à augmenter en 2024, en se basant sur l’aquaculture.
Sur ce segment, le secteur table sur 15000 tonnes. Il aspire également à atteindre 120000 tonnes en poissons produits de la pêche dont la moyenne tournait autour de 100 000 tonnes au cours de ces trois dernières décennies.
Une production qui est loin de répondre à elle seule à la demande en croissance face à la l’explosion démographique. D’où l’accent sur l’aquaculture.
La nécessité de préserver les ressources halieutiques, dans le cadre du développement durable, explique aussi ce choix, selon le ministre qui a précisé, le 21 décembre dernier, lors d’une réunion d’évaluation : «Aucune nouvelle autorisation de pêche n’a été accordée depuis des années». Parallèlement, le secteur a multiplié les projets dans l’aquaculture.
L’Algérie, dans ce cadre, compte 42 fermes aquacoles dont deux créées en 2023, selon les chiffres avancés par le ministre qui a fait état du lancement de nouveaux projets.
Le dernier en date concerne l’installation de cages flottantes au niveau de deux fermes agricoles à Aïn Taya (Alger), premier projet du genre en Algérie. Le premier responsable du secteur a, par ailleurs, rappelé l’ensemencement de 21 500.000 alevins dans des cages flottantes en 2023 contre 19 millions en 2022, soit une hausse de 2,5 millions d’alevins.
Aussi, le nombre de fermes aquacoles des eaux douces a atteint 51 fermes dont 10 nouvelles créées en 2023, alors que 52 nouveaux projets sont en cours de réalisation.