Plusieurs investisseurs ayant bénéficié de terrain au parc industriel de Larbatache interpellent le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique afin d’ordonner le raccordement de leurs unités au réseau d’électricité.
«Le ministre est venu ici en août 2023. Il avait instruit les responsables de Sonelgaz et de l’Aniref d’achever les travaux de branchement de la zone industrielle au gaz et à l’électricité avant fin septembre. Cela fait bientôt six mois qu’on attend», s’indigne un investisseur qui espère l’intervention du ministre afin de régler ce problème et pouvoir démarrer son activité.
D’une superficie de 136 ha, ce parc industriel devra abriter plus de 150 projets dont certains d’envergure nationale. Mais le retard enregistré dans la viabilisation du site aura tempéré les ardeurs de beaucoup d’opérateurs. «L’Etat a tout fait pour que cette zone soit un modèle à l’échelle nationale.
Il ne reste que l’électricité et le gaz», confie un autre opérateur apostrophé sur place. «Cela fait plus de 4 ans qu’on attend. Il y a une entreprise qui fonctionne grâce aux groupes électrogènes.
Les autorités doivent solutionner ce problème dans les meilleurs délais car sans électricité, les investisseurs ne peuvent ni réaliser leurs usines ni démarrer la production», poursuit-il en invitant le ministère à intervenir auprès de l’Aniref pour exécuter ses engagements.
Un responsable de Sonelgaz affirme que les travaux de gaz sont achevés à 100% alors que ceux de l’électricité le sont à 98%, précisant que l’alimentation du site est suspendue au paiement par l’Aniref du montant restant du coût du projet. «L’Aniref a payé 40 milliards de centimes.
Ce qui représente 50% du coût. Il reste encore 40 milliards. Il nous faut une dérogation de la direction générale de Sonelgaz pour installer le reste des équipements afin d’alimenter le site», souligne-t-il.
Notre interlocuteur précise que ce parc industriel sera approvisionné en électricité à partir de quatre postes dont trois sont situés à Khemis El Khechna et un autre dans la commune voisine d’Ouled Moussa. La viabilisation de la zone aura coûté plus de 1000 milliards de centimes au Trésor public.