La cité AADL El Moussalaha à Bab Ezzouar, est livrée à un laisser-aller flagrant. Dans certains immeubles de la cité, les pannes récurrentes des ascenseurs altèrent grandement le cadre de vie des habitants. «Notre ascenseur du bâtiment N° 4 tombe trop souvent en panne à cause d’une maintenance périodique inexistante.
C’est devenu un véritable cauchemar pour les personnes âgées, et les malades, ces derniers ne pouvant emprunter les escaliers», explique l’un des résidents. Selon le plaignant, la société de gestion du site a «imposé» aux propriétaires, pour la toute dernière panne survenue en janvier écoulé, de financer l’achat de pièces des ascenseurs (roulements, courroies, bobines et autres). Il a été exigé aux locataires de monnayer une bagatelle de 120 000 dinars pour l’acquisition d’une pièce (un variateur des portières ?) pour la remise en marche de l’appareil, sans qu’une garantie ne soit présentée en contrepartie. Bien que les occupants se soient pliés à la demande des gestionnaires de l’AADL, la réparation n’a pas été faite.
Une pratique jugée «douteuse» qui soulève l’interrogation du collectif des propriétaires. «La Direction générale de l’AADL a maintes fois fait publier sur presse des accords contractuels avec des entreprises d’interventions pour la réparation des ascenseurs en panne. Alors pourquoi nous demande-t-on de financer ces pannes ?», s’interroge-t-on.