Lors de la présentation mondiale, durant le mois de mai dernier, du tout nouveau Opel Frontera, en Turquie, nous avion eu le privilège de rencontrer les différents responsables de la marque allemande qui nous ont expliqué les nouveaux choix adoptés pour la marque à l’éclair au sein du groupe Stellantis, dans le but de repositionner ce label dans le paysage automobile mondial et mettre en relief ses valeurs d’innovation, de fiabilité et d’originalité.
Propos receuillispar Aziz Kharoum
Le nouveau Frontera ouvre aujourd’hui une nouvelle page pour la marque qui sera le fer de lance de la nouvelle identité de marque (Vizor) lequel annoncera les futurs modèles d’Opel. Quelle est votre recette pour raviver l’esprit Frontera ?
Je pense que ça vient du même esprit. Le design extérieur est fort qui est presque l’itération du Frontera des années 90. La chose qui change est l’apparence intérieure dotée doté système de cockpit simple et épuré pour répondre aux attentes des consommateurs d’aujourd’hui en brassant un public large composé jeune et moins jeune.
Sur la gamme des SUV, il y a trois véhicules, Mokka, Frontera et Grandland, y aura t-il pas un chevauchement, selon vous ?
Frontera sera le modèle d’entrée de gamme, ce qui signifie qu’il s’agit d’une voiture abordable que de nombreux consommateurs et profils pourront sélectionner. Mokka, qui est plus petit, est un modèle supérieur dans le même segment, mais plus axé sur un design extérieur fort et également plus distingué. Le Frontera est mieux lumineux, mieux consensuel et plus familial avec beaucoup d’espace mais en laissant plus de fonctionnalités au Mokka. Il y a également le Grandland qui est le modèle qui se veut plus premium. C’est ainsi que nous cataloguons les véhicules au sein de la gamme Opel.
Ce nouveau produit change de segment par rapport à l’ancienne version et adopte un look plus urbain basé sur la plate-forme STLA Smart Car. Pourquoi avoir opté pour ce choix ? Est-il un risque que vous avez pris en optant pour ce changement ?
Non, ce n’est pas un risque pour nous. C’est encore beaucoup plus en harmonie avec les aspirations des clients. Il s’agit plutôt d’une voiture destinée pour un usage urbain et c’est pourquoi nous avons porté notre choix sur ce changement de catégorie. Ce qui fait la particularité du nouveau Frontera, c'est surtout l’ingénierie qui est mise à contribution des futurs acheteurs qui cherchent la praticité dans la mobilité urbaine. Je le répète, ce n’est pas un risque. Notre objectif est clair et correct.
Pourquoi avez-vous choisi le même nom ?
Frontera est un nom significatif. Cela signifie frontière. Il y a lieu de savoir que la première génération de ce véhicule était réputée pour sa solidité. Nous devons conserver le même nom pour donner l’impression que la nouvelle voiture offre les mêmes attributs, en particulier sur le plan de la praticité et du point de vue du volume, sans qu’elle soit une voiture qui représente des complications. En résumé, je dirais que c’est un nom marquant que nous voulions rééditer au sein d’Opel.
Quels sont les marchés que vous ciblez avec le nouveau Frontera ?
Frontera s’adresse à tous les marchés cibles en particulier à l’Allemagne qui est son pays d’origine, en seconde position le Royaume-Uni aussi, mais aussi la Turquie qui est un marché clé et le plus important à l’étranger où nous souhaitons atteindre plus de clients et par la suite les autres marchés.