A travers les grands centres urbains de la wilaya d’Oum El Bouaghi ont été ouverts des marchés consacrés à la vente des fournitures scolaires à des prix étudiés au profit des bourses moyennes.
Cette initiative a été prise conjointement par la direction du commerce et de la promotion des exportations, de la chambre de commerce et d’industrie, la direction de l’éducation, de la culture et du centre de documentation pédagogique (CRDDP). Le premier marché de ce genre a ouvert ses portes à Oum El Bouaghi avant de s’étendre aux deux autres grands centres urbains, dont Aïn Beïda.
À la cité des Haracta, l’opération se déroule dans l’ancienne église désaffectée, destinée à devenir un musée municipal à la faveur du plan du développement des Hauts plateaux. Les parents d’élèves commencent à visiter les stands des fournitures scolaires dont les prix sont jugés encore élevés. L’exemple des cahiers est significatif. Le prix d’un cahier de 96 pages est fixé à 80 DA et celui de 120 pages à 100 DA.
Un parent interrogé relève que les prix affichés dans des librairies de la ville ne sont pas supérieurs à ceux des marchés, d’autant que ces mêmes papetiers ont été instruits de réduire leurs marges bénéficiaires pour amortir les effets de la hausse vertigineuse des prix des cahiers.
Une hausse occasionnée par la cherté du papier importé de l’étranger. Faut-il aussi souligner qu’en plus du prix des cahiers, les autres fournitures ont été revues à la hausse, comme les trousses, les stylos et les gommes.