La commune d’Ouled Rahmoune, située à 25 km au sud de Constantine, est en train de donner l’exemple en matière de gestion des projets de développement, grâce à la rigueur et la dynamique qui continuent de marquer son assemblée communale.
Déjà, cette petite commune à vocation rurale a montré la bonne voie en se classant aux premières loges en matière d’exploitation des crédits alloués dans le plan communal de développement, et pour lequel elle a atteint un taux de consommation de 100 %, réalisé au mois de juillet dernier, selon les chiffres communiqués par les services de la wilaya.
Dans le même volet, la commune d’Ouled Rahmoune vient de bénéficier d’une enveloppe de neuf milliards de centimes accordés par le Fonds commun des collectivités locales destinée à la réalisation de cinq opérations, suivant la demande exprimée par l’assemblée communale.
Il s’agit des projets de réhabilitation d’une partie du réseau d’assainissement de la cité Chenouf M’barek à Ouled Rahmoune centre, ainsi que le renouvellement du réseau d’assainissement de la localité d’El Guerrah et la réalisation du réseau d’alimentation en eau potable pour la cité des 24 Logements à Bounouara.
Le secteur de l’éducation n’est pas en reste puisqu’il a bénéficié de deux opérations pour la restauration des écoles primaires Badaoui Boudjemaa et Hadjadj Bachir.
Pour une commune pareille, il s’agit de projets qui nécessitent un suivi permanent, afin d’assurer la livraison dans les délais, ce qui permettra de bénéficier de nouveaux programmes.
Mais il faut noter que cette commune demeure encore parmi les plus pauvres en matière de revenus fiscaux, en raison de l’absence de biens générateurs de recettes.
La commune d’Ouled Rahmoune aura toujours besoin de projets sectoriels qui auront à améliorer le quotidien de la population, notamment en matière de routes, de moyens de transport, de renforcement des capacités d’alimentation en eau potable, de structures de santé, d’établissements scolaires et surtout d’infrastructures sportives et des projets créateur d’emplois pour une jeunesse désœuvrée qui passe ses journées dans les cafés et sur les bords des routes.