Les secteurs de l’agroalimentaire, notamment la filière huile d’olive, les industries sidérurgiques, métalliques, mécaniques, électriques et électroniques notamment l’électroménagers, ainsi que l’industrie chimique, plastique et caoutchouc, font actuellement l’objet d’analyses sectorielles, et ce, dans le cadre du Projet STED-AMT, financé par l’agence coréenne de coopération internationale KOICA et mis en œuvre par le bureau de l’Organisation internationale du travail (OIT) en Algérie.
L’objectif étant de contribuer au développement de leur potentiel d’exportation, Les analyses menées dans le cadre du Projet STEDAMT «Compétences pour le commerce et la diversification économique : alignement des compétences sur les stratégies de développement sectoriel en Algérie…», sont en cours de réalisation.
Elles consistent à analyser les perspectives de développement à l’export des trois secteurs, de déduire les déficits actuels et futurs en compétences et de faire des recommandations tangibles sur les plans stratégique, institutionnel et de l’entreprise, informe un communiqué du bureau de l’organisation en Algérie.
La mise en œuvre du projet et les résultats qui s’en dégageront seront d’un apport significatif pour l’Algérie, affirment les partenaires nationaux du projet, puisque le plan d’action du gouvernement souligne la volonté de l’Algérie de renforcer les systèmes d’anticipation des besoins en compétences et les services de l’emploi, soutient en substance le communiqué.
Une contribution concrète aux priorités nationales que représentent la lutte contre le chômage, la promotion de l’emploi, la diversification économique et l’appui à l’exportation, est ainsi escompte.
A noter que les parties prenantes du projet ont l’appui technique de KOICA ; la République de Corée du Sud étant souvent citée en exemple – notamment par l’OIT – pour avoir utilisé avec succès des politiques de développement des compétences, les alignant sur les stratégies de développement national et sectoriel, centrées sur les secteurs exportateurs.
«Le projet permettra de tirer les enseignements de l’expérience coréenne, notamment à travers un voyage d’études en République de Corée du Sud, tout comme il favorisera le partage des connaissances…», appuie le document.