A la grande joie des riverains, le jardin de la roseraie a rouvert ses portes au public après une fermeture de plusieurs semaines.
Ce jardin public, vaste de par sa superficie, situé à la rue Khemisti (en face du square Cayla et à deux pâtés de maisons de l’avenue Larbi Tébessi) est très prisés des Oranais et des visiteurs tant il leur permet de s’offrir, sans devoir débourser le moindre sou, des petites échappées où le calme et la sérénité sont de mise, bien loin du tohu-bohu indescriptible qui règnent en maître dans les rues de la ville.
La réouverture de ce parc a été accueillie favorablement par les riverains, comme nous avons pu le constater avant-hier quand, aux environs de midi, plusieurs familles s’y étaient rendues pour se prélasser un brin, des bandes d’amis y pique-niquaient (à grand renfort de karantika), des essaims d’enfants y organisaient des matchs de football, ou encore des femmes, venues en solitaire, pour y faire promener leur chien ou lire un bouquin.
Ce jardin, à l’instar de celui, municipal, de Mdina Jdida ou «Othmania» (qui se trouve à Boulanger) accueille, quasi quotidiennement, tout un microcosme d’Oranaises et d’Oranais, entre les retraités qui viennent y faire leur revue de presse, les solitaires, homme ou femme, à cheval sur la lecture d’un livre ou scotchés sur leurs smartphones, les ceux et celles qui accompagnent leurs progénitures, les couples qui s’offrent des tête-à-tête énamourés ou encore les bandes d’amis qui refont le monde en pavoisant à volonté.
Petit bémol tout de même, le bassin abritant un jet d’eau, en plein coeur de ce jardin de Khemisti demeure toujours asséché, sans la moindre goutte d’eau. «Je suis très contente qu’on ait rouvert cet espace, témoigne une habituée des lieux, particulièrement en ce mois de mars où le climat est doux, sans la chaleur caniculaire de l’été ni la froidure infernale de l’hiver. Moi qui travaille au centre-ville, j’adore y venir pour me reposer les méninges, pendant ma pause de midi»
Notons enfin que certains espèrent, alors que nous sommes aux portes du Ramadhan, que cet emblématique jardin soit ouvert après le ftour, ce qui permettra aux noctambules et autre couche-tard de venir en son sein profiter pleinement de la douceur nocturne, a fortiori en cette période printanière, où il fait bon se promener dans les rues.