La structure chargée des travaux de reconstruction du monument historique «Porte du caravansérail», situé dans le parc «Abdelhamid Ben Badis» du vieux quartier «Sidi El Houari» à Oran, a été récemment désignée.
Ce monument est inscrit sur la liste du patrimoine national, a-t-on appris, hier, auprès de la direction locale de la culture et des arts. Le projet de reconstruction devra durer cinq mois, dans le but de préserver ce patrimoine historique et de contribuer au renforcement du tourisme intérieur dans la capitale de l’ouest du pays, a souligné le responsable du service du patrimoine, Djamel Barka. Une enveloppe financière de 30 millions de dinars a été allouée à la reconstruction des éléments de «la Porte du caravansérail», selon la même source, précisant qu’un bureau d’études a également été choisi pour suivre l’exécution du projet, dont les travaux seront bientôt lancés, après la finalisation des démarches administratives nécessaires.
La «Porte du caravansérail», également connue sous le nom de «Porte des caravanes du palais», fait partie des vestiges anciens d’Oran et se distingue par son architecture de style arabo-islamique. Elle était à l’origine la Porte de l’auberge des caravanes, construite en 1848, couvrant une superficie de plus de 4000 m2. Après avoir été transformé en hôpital «Saint-Lazare», utilisé lors de l’épidémie de choléra à Oran, il a été détruit en 1883. Le portail a ensuite été transféré au parc «Abdelhamid Ben Badis» (ex-Létang) en 1955, selon des sources historiques. A noter qu’Oran possède plusieurs portes historiques et archéologiques, telles que «Bab Canastel», qui est l’une des portes de la ville, ainsi que «Bab Espagne» et «Bab El Marsa» (Santon), toutes classées au patrimoine national.