Réalisé avec l’argent des œuvres sociales à Boumerdès, le centre d’accueil et de repos des travailleurs de l’éducation tarde à ouvrir. «C’est le meilleur centre à l’échelle nationale.
Il compte 30 chambres, un restaurant et des salles de réunion. Sa réalisation a coûté des milliards, mais cela fait des années qu’on attend son ouverture. Cela devait intervenir fin 2023, mais sa réception a été ajournée pour des raisons que nous ignorons», se plaint un responsable du Cnapest, précisant que des centres similaires sont opérationnels dans les wilayas de Jijel, Saïda, Tamanrasset et Sidi Bel Abbès.
Notre interlocuteur affirme que le centre de Boumerdès a été acquis auprès de l’EPLF. «C’était juste une carcasse et tous les travaux menés sur place ont duré des années et ont coûté beaucoup d’argent», a-t-il ajouté.
Un autre syndicaliste évoque des retards dans le renouvellement des commissions des œuvres sociales, soulignant que des centaines de dossiers sont en attente de traitement à cause de ce problème. «Le mandat des commissions précédentes a expiré fin juillet dernier. Et il a fallu attendre cinq mois pour que le ministre annonce leur renouvellement, prévu le 16 du mois en cours», a-t-il expliqué.
A noter que la caisse des œuvres sociales est financée grâce au prélèvement de 3% de la masse salariale des travailleurs du secteur. Néanmoins, beaucoup parlent «de mauvaise gestion de ces fonds» et la réalisation de projets fictifs durant les décennies précédentes, précisant que plusieurs affaires mettant en cause d’anciens membres de la commission nationale seront bientôt examinées par la justice.