Numérisation : Tebboune veut l’accélération du processus

05/02/2024 mis à jour: 03:48
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Photo : D. R.

Le président de la République a ordonné l’accélération des travaux pour entrer dans la deuxième phase du projet de numérisation, avant sa présentation lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres.

Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ordonné, hier à Alger, lors d’une réunion du Conseil des ministres, l’accélération du processus de numérisation, a annoncé la présidence de la République dans un communiqué.

«Après la présentation du premier rapport d’étape sur l’avancement du processus de numérisation par le Haut Commissariat à la numérisation, le président de la République a ordonné l’accélération des travaux pour entrer dans la deuxième phase du projet, avant sa présentation lors de la prochaine réunion du Conseil des ministres», a ajouté la même source.

Le chef de l’Etat avait évoqué, fin décembre 2023, dans un discours à la nation, plusieurs projets phares en cours d’exécution dans le pays, parmi lesquels celui de la numérisation de l’administration. «La fin du premier semestre de 2024 verra le parachèvement du projet de numérisation. Ainsi, on aura tranché définitivement cette question», avait affirmé M. Tebboune.

L’année 2023 a connu une accélération du processus de numérisation. Sous les ordres du chef de l’Etat, plusieurs secteurs clés ont ainsi été modernisés, notamment le domaine national, les impôts, les douanes, la santé, l’identité numérique.

En ce qui concerne l’éducation, plus de 46 plateformes numériques destinées à la formation et à la recherche ont été lancées par le ministère chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Dans le secteur du travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, de nombreuses plateformes ont également été lancées avec pour objectif de réduire les délais de prise en charge des préoccupations des citoyens et de leur éviter les déplacements vers ces structures.

Pour veiller à l’exécution de tous ces projets, le chef de l’Etat avait mis sur pied un Haut Commissariat à la numérisation, dirigé par Meriem Benmouloud. L’institution est chargée de concevoir la stratégie nationale de la numérisation et d’en assurer le suivi et la mise en œuvre.

Selon la haut commissaire à la numérisation, ladite stratégie qui est en cours d’élaboration sera renforcée par une loi relative à la numérisation, qui devrait intervenir au cours du 1er trimestre de 2024.

A propos du statut et du régime indemnitaire de l’imam, le Conseil des ministres a approuvé ce régime indemnitaire. Le président Tebboune avait ordonné, en octobre dernier, en Conseil des ministres, l’élaboration du statut particulier de l’imam, qui comprendra une révision des salaires de cette catégorie.

Il avait aussi enjoint au ministre de l’Intérieur, en coordination avec les walis, d’attribuer des logements de fonction aux imams dans toutes les grandes mosquées des wilayas, ou dans les nouvelles agglomérations, en tenant compte de leurs affectations.

Actuellement, les salaires des imams relèvent du régime de la Fonction publique. Ils varient entre 30 000 DA et 40 000 DA, en sus des primes.

Le salaire d’un imam ayant grade de professeur est de 30 000 DA. La dernière revalorisation des salaires date de 2008, dans le cadre du décret exécutif n° 08-411 du 24 décembre 2008, portant statut particulier des fonctionnaires appartenant aux corps spécifiques de l’administration chargée des Affaires religieuses et des Wakfs.

S’agissant par ailleurs de l’exposé sur les fermes pilotes présenté lors du Conseil des ministres, le président Tebboune a ordonné au ministre de l’Agriculture de procéder au changement de la dénomination de ces fermes ainsi que leur vocation, et leur intégration dans le processus de production nationale, en particulier celles dotées de grandes surfaces, en vue de combler le déficit en matière de légumineuses, a conclu le communiqué de la Présidence.

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