Les erreurs se suivent et se ressemblent sur les émissions postales émises par le service philatélique d’Algérie Poste.
Maintes fois dénoncées sur les colonnes d’El Watan, ces erreurs ne se limitent plus aux timbres, suscitant regret et désolation parmi les spécialistes et les collectionneurs de cette vignette en Algérie. Elles se sont propagées, comme un feu de paille, aux notices philatéliques qui demeurent un document officiel important puisqu’il comporte de plus des caractéristiques techniques de l’émission, un texte explicatif sur le sujet traité. Un document que les philatélistes préservent comme une pièce d’archives précieuse, notamment pour son caractère informatif et instructif, au demeurant utile même pour les écoliers, qui peuvent en faire usage pour la préparation de leurs exposés.
Malheureusement, il y a toujours un point noir qui viendra affecter la qualité de ces notices et donner un mauvais coup à son importance, comme document, en raison de l’incompétence et de la négligence qui lui seront fatales. Ceci sans parler d’une réputation écornée auprès des collectionneurs étrangers du timbre algérien et des documents philatéliques annexes. La preuve flagrante de cette «maltraitance» affichée par le service philatélique d’Algérie Poste, les erreurs graves commises sur la notice de l’émission parue le 5 juin dernier traitant le thème de la Journée mondiale de l’environnement.
Des erreurs monumentales soulevées aussi bien dans le texte en français que dans celui rédigé en anglais par la page Philnews sur Facebook (https://www.facebook.com/PhilnewsAlgeria). En somme, il a été relevé une trentaine d’erreurs dans le texte en français et une quinzaine pour celui en anglais, entre fautes de grammaire, d’orthographe, de transcription et de traduction. Un manque de respect caractérisé pour la langue de Molière et celle de Shakespeare.
Certains, parmi ceux qui suivent de très près cette tendance à vouloir tout «anglophoniser» en Algérie, ne se sont pas empêchés d’ironiser sur cet acharnement contre une langue qu’on veut utiliser à tout prix sans même la maîtriser. Cela s’appelle tout bonnement un massacre. A défaut d’une réaction de la part des responsables d’Algérie Poste, une intervention du ministre des PTIC est vivement recommandée.