Le NA Hussein Dey fait du surplace depuis le départ de Karim Zaoui. L’équipe a concédé dimanche sa troisième défaite d’affilée et la troisième aussi de suite à domicile après le NCM et le MCA.
En cinq matchs, l’équipe n’a récolté qu’un seul point, un butin catastrophique qui dénote les difficultés que connaît le club aussi bien sur le plan technique que de la gestion. Un parcours qui a mis les fans du club en colère.
Mais c’est la défaite concédée ce dimanche face au Paradou AC qui a fait le plus de mal aux supporters. Car, enregistrée dans le temps additionnel et de manière inédite. Les responsables et les joueurs du Nasria accusent leur homologues pacistes, à leur tête l’entraîneur Cherif El Ouazzani, d’avoir enfreint les règles du fair-play. Comment ?
Depuis environ 40 ans, les joueurs ont pris l’habitude de faire sortir le ballon lorsqu’un partenaire ou un adversaire est à terre afin d’interrompre le match et permettre aux médecins de soigner le joueur. Le ballon sera remis (par correction) à l’équipe qui le possédait. Dimanche dernier, lors du match NAHD – PAC, les locaux ont dégagé le ballon en touche pour soigner le joueur Boussalam.
Un geste tout à fait ordinaire. Or, le PAC a refusé de rendre le ballon lors de la remise en jeu devant la passivité des joueurs Sang et Or, ce dont a profité Benbouali pour s’en aller seul et marquer le premier but (90e).
Après plusieurs palabres, les Pacistes ont accepté de laisser les Nahdistes égaliser, mais le portier Boussouf en a décidé autrement. Il a intercepté le tir d’un joueur à partir du rond central et dégagé son camp au grand étonnement des Husseindéens qui encaisseront un second but, signé Boucif de la même manière (90e+6).