Musée du moudjahid à Jijel : Hommage aux martyrs Hocine Rouibah et ses compagnons

13/11/2024 mis à jour: 20:23
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Hocine Rouibah à gauche avec le colonel Amirouche

La wilaya de Jijel a commémoré, cette semaine, le 64e anniversaire de la mort du martyr commandant Hocine Rouibah et ses neuf compagnons dans la région d’Aïn Lebna, dépendant de la commune d’Erraguene Souissi, située à l’extrême sud-ouest de la wilaya de Jijel. 

Une rencontre a été organisée au Musée du moudjahid de la wilaya, durant laquelle les participants ont évoqué les qualités du Chahid et son parcours révolutionnaire contre la colonisation française dans la wilaya II historique, où il s’était distingué par son courage, son héroïsme et son dévouement pour la libération de son pays. Né le 22 juin 1922 à Jijel, Hocine Rouibah milite au sein du mouvement national dans les rangs du Parti du Peuple algérien (PPA) en 1943, dont il deviendra  chef de cellule dans sa ville natale. Il a été arrêté en 1945 et emprisonné à Jijel, avant d’être transféré au camp du Mansourah à Constantine. 

Libéré au cours de la même année, il reprend ses activités commerciales. En 1946, il rejoint le Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD), au sein duquel il activait avec Mohamed Belouizdad pour organiser les cellules du parti à Jijel. En 1947, il est membre de l’Organisation spéciale (OS). 

Ce qui a lui avait valu d’être arrêté par les services français pour ses activités avant d’être libéré en septembre de la même année, pour être de nouveau arrêté et emprisonné pendant trois mois en 1950. Le 4 novembre 1954, juste après le déclenchement de la révolution, il sera de nouveau emprisonné. Libéré en 1955, il rejoint les rangs de l’ALN dans la zone II du Nord constantinois.

 En 1956, il est nommé adjoint politique par Zighoud Youcef, avant de prendre part au Congrès de la Soummam au mois d’août 1956, où il a été promu au grade de commandant. Encerclé par les forces armées coloniales, suite à une dénonciation, le commandant Rouibah est tombé au champ d’honneur le 8 novembre 1960 à Aïn Lebna à la frontière entre les wilayas de Jijel et Sétif après huit jours de combat héroïque avec à ses côtés les martyrs Saïd Bentobal, Hassen Bencheikh, Rabah Boughenout, Hamlaoui Merouche, Ahmed Hayane, Mokhtar Boudraa, Mohamed Aouka, Mohamed Merouche et Hassen Zelilef. 

Pour rappel, Algérie Poste vient de lui rendre hommage à travers l’émission d’un timbre à son effigie, le 1er novembre 2024, à l’occasion de la célébration du 70e anniversaire de la Révolution, dans la cadre d’une série de timbres consacrés à sept martyrs de la révolution, où figuraient également Badji Mokhtar, Abderrahmene Mira, Chaib Dzair, Benabdelmalek Ramdane, Grine Belkacem et Ziane Achour.                             

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