Quatre athlètes algériens prendront part aux Championnats du monde d’haltérophilie, prévus du 4 au 17 septembre à Ryad (Arabie saoudite), une étape cruciale, en vue d’une qualification pour les Jeux olympiques de Paris-2024 et qui devra drainer quelque 894 athlètes (469 hommes et 425 dames).
Ce championnat n’offre pas seulement des médailles et des titres mondiaux, mais constitue une porte d’entrée pour le plus grand événement sportif, car pour beaucoup d’athlètes, le rendez-vous de Ryad sera le tremplin vers Paris, où ils espèrent réaliser leurs rêves olympiques en 2024.
L’Algérie sera emmenée par Samir Fardjellah (73kg), classé dans le top 24 avec un total à 331kg. L’athlète va participer dans le plateau (B) de la compétition, avec l’objectif de se rapprocher davantage des dix premières places, même si sa tâche ne sera pas facile avec la présence dans le plateau (A) du champion du monde tunisien Karem Benhaniya, avec un total de 345kg, et qui occupe la 16e place au classement olympique.
Dans la catégorie des 89kg, les chances de l’Algérie se reposent sur Farès Touairi, 24e au classement olympique. L’haltérophile, qui concourra dans le plateau (B), avec un total de 373kg, aura l’occasion de se rapprocher également des dix premiers, malgré la présence de l’Egyptien Mahmoud Hossni auteur de 380kg et qui sera le plus sérieux concurrent de l’Algérien dans le quota africain pour les Jeux olympiques de Paris.
Pour sa part, Aymen Touairi (102kg) évoluera dans le plateau (A). C’est le 4e haltérophile algérien qui évoluera dans le plateau (A), après Azzeddine Basbas, Abdelmounaim Yahiaoui et Walid Bidani.
A Ryad, le concours d’Aymen débutera par le total de 394kg, ce qui veut dire qu’il tentera de soulever les charges de 180kg (arraché) et 215kg (épaulé jeté), deux charges qui lui permettraient d’intégrer le top 10 au classement olympique.
Un des adversaires direct d’Aymen Touairi sera le Tunisien Ayem Bacha qui évoluera dans le plateau (B) de la même catégorie et tentera de conserver sa place de leader africain. Le quatrième algérien engagé aux Mondiaux-2023 d’haltérophilie est Walid Bidani, qui prendra part à la compétition dans la catégorie des +102kgs.
Le représentant algérien sera aligné dans le plateau (B) avec un total de 420kg et sa mission sera de préserver la 10e place qu’il occupe au classement olympique. Le concours de la catégorie sera marqué par l’absence du Syrien Asaad Mouine et l’Egyptien Abderrahmane Mahmoud.
Pour les observateurs, «ces championnats du monde sont une grande opportunité pour beaucoup d’athlètes d’améliorer leur classement de qualification aux JO-2024». «Nos athlètes, à l’exception de Bidani, sont à pied d’œuvre et continuent le travail jusqu’au début de la compétition, sous la houlette de leurs entraineurs. Bidani est attendu le 11 septembre à Ryad et doit comme tous autres les athlètes être présent à la pesée d’avant-compétition», a indiqué le directeur technique national de la Fédération algérienne d’haltérophilie (FAH), Abdelmadjid Boulahiya.
Aux dernières nouvelles, Bidani est blessé et doit avoir l’aval de son médecin pour pouvoir prendre part aux Mondiaux de Ryad, avant-dernier championnat du monde, avant le dernier prévu en Thaïlande l’année prochaine.
«L’athlète qui veut se qualifier aux Jeux olympiques de Paris-2024 doit participer à cinq compétitions internationales inscrites au calendrier de la Fédération internationale d’haltérophilie, d’autres grands Prix sont facultatifs. Trois compétitions restent pour nos athlètes, le Mondial de Thaïlande qui est obligatoire (février), le Grand Prix de Doha (décembre 2023) et les Championnats d’Afrique (Egypte en janvier).A l’issue de ces compétitions, la meilleure charge (total) des athlètes sera prise en charge pour déterminer le classement définitif des athlètes au niveau africain», a expliqué le DTN.