- Vous n’avez pas évoquée l’utilisation des énergies renouvelables dans les SDEM ?
En effet, pour les SDEM qui sont énergivores, il est impératif qu’elles soient alimentées au moins avec 30% en énergies propres. Une SDEM comme celle de Fouka, il lui faut 22 mégawatts.
Nous sommes en train d’examiner les études et les thèses de nos chercheurs dans ce domaine relatif à l’utilisation des énergies renouvelables au sein de nos SDEM. Pour un mégawatt, il faut la disponibilité de 2 ha, donc il nous faut encore 12 ha en plus dans ce terrain pour réaliser les six mégawatts.
Il faut trouver du foncier à côté des sites des SDEM l’installation. Désormais, il faut tenir compte de ce paramètre pour les nouvelles SDEM, sans perdre de vue le traitement de toutes les formes de pollution.
- Selon les scientifiques et les chercheurs, visiblement nos SDEM dépendent totalement de l’importation des pièces pour leurs entretiens ?
Oui ! C’est vrai. Il y a une décision de construction de 6 nouvelles SDEM. Il est de notre devoir d’inclure dans les cahiers des charges une clause pour attirer et faire intéresser les producteurs de membranes à osmose inverse, les encourager à s’implanter en Algérie. Nous avons un nombre non négligeable de SDEM dans le pays. Les membranes coûtent très chères en devises.
Chaque SDEM consomme plusieurs milliers de membranes à osmose inverse. Le prix d’une membrane osmose inverse importée est très coûteux. Vous vous rendez compte combien cela coûte avec le nombre important de SDEM déjà construites et celles qui verront le jour prochainement ?
- Au sujet des stations de déminéralisation des eaux saumâtres pour le sud du pays ?
Ce sont les prérogatives du ministère des Ressources hydriques, notre ministère est concerné par les SDEM seulement.