Relancé en mars 2020, soit il y a trois ans, le projet de dédoublement et de la modernisation de la ligne de chemin de fer Béjaïa-Béni-Mansour est en bonne voie, selon la direction du transport.
Après la consommation de plus de la moitié du délai contractuel qui est de 60 mois, «30 km d’ouverture de couloir ont été réalisés», sur les 87 km prévus. Selon la même source, «les travaux avancent bien, notamment au niveau des 3 tunnels prévus.
L’un d’eux a atteint un taux de réalisation de 99 % pendant que les deux autres sont en cours de creusement». Conduit par l’ANESRIF, ce projet a été confié à deux filiales du groupe Cosider ainsi qu’à Infrarail et Estel automation pour un contrat de 106 milliards de dinars.
Ce programme, qui devrait être réceptionné au bout de 60 mois à partir de la date de signature de l’ODS, est resté bloqué depuis 11 ans, soit juste après son inscription en 2009, à cause des restrictions budgétaires, puis la pandémie de la Covid-19 et enfin des oppositions.
Le projet consiste en la réalisation, en matière d’infrastructures, de 13 viaducs totalisant plus de 5 km, 9 ponts ferroviaires (270 mètres linaires), 24 passages supérieurs et 9 autres inférieurs, 3 tunnels totalisant 1848 mètres linaire ainsi que quelques dalots et ouvrages busés.
Le plan prévoit également une dizaine de gares, entre celles qui seront rénovées et des nouvelles. Ainsi, 5 gares sont en cours de construction.
L’une d’elles qui vient d’être entamée. Elle est implantée au niveau du carrefour 4 Chemins, en face de la gare routière de Béjaïa. Le choix de son emplacement permettra de réaliser une certaine inter-modalité entre les deux modes de transport terrestre et ferroviaire des voyageurs.