La sélection nationale de football connaît depuis mardi dernier ses adversaires dans les éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023, qui débutent le mois de juin prochain.
Les Verts, tête de série du Groupe F, débuteront leur campagne en accueillant d’abord l’Ouganda, avant de se déplacer en Tanzanie durant le mois de juin prochain, avant d’affronter une vieille connaissance, le Niger en l’occurrence, au mois de septembre. Les Verts débuteront donc leur aventure pour la qualification à la prochaine CAN, face à l’Ouganda, qui est désormais dirigée par un technicien qui a déjà croisé leur chemin, en l’occurrence le Serbe Milutin Sredojevic, plus connu sous le surnom de «Micho».
Ex-sélectionneur de la Zambie avec laquelle il a affronté les Verts, le technicien s’est exprimé sur le site de la fédération ougandaise au lendemain du tirage au sort des éliminatoires de la CAN-2023 où il devra de nouveau croiser l’Algérie.
D’emblée, le coach de l’Ouganda estime que ce groupe F «est un des groupes les plus forts et les plus compétitifs de ces éliminatoires. Le Niger et la Tanzanie ont tous deux eu des représentants dans les phases de groupes des compétitions des clubs de la CAF cette saison, tandis que l’Algérie a remporté la CAN en 2019 et a été récemment vainqueur de la Coupe arabe de la FIFA».
Évoquant les chances de qualification de son team, notamment face aux Verts, Micho estime que l’Algérie est loin d’être le favori, malgré son parcours ces dernières années, et son statut de tête de série. Il explique : «Sur le papier, l’Algérie part favorite du groupe F. Dans le football moderne, il n’y a pas de petites équipes, car les écarts dans le football africain ont été réduits. De ce fait, les Algériens ne sont pas les favoris».
Le sélectionneur des Crânes, surnom de la sélection ougandaise nuance néanmoins, indique que les derniers revers des Verts, sont une motivation pour les poulains de Djamel Belmadi: «L’Algérie a eu des déceptions récemment en ne se qualifiant pas de la phase de groupes de la dernière coupe d’Afrique des nations et en concédant un but tardif pour rater la qualification à la Coupe du monde. Donc, ces qualifications seront une chance de se racheter».
Bien que se focalisant beaucoup plus sur l’Algérie, il ne manquera pas de donner son avis sur les deux autres adversaires du groupe, à savoir la Tanzanie et le Niger. «On affrontera des équipes aux approches différentes, dont deux pays francophones : l’Algérie et le Niger, puis un adversaire de la CECAFA, la Tanzanie.
Le Niger est une équipe avec tellement de joueurs à l’étranger et très compétitive. Ils ont participé à trois des cinq dernières éditions de la CAN», explique Michou, avant de conclure : «C’est une chance de jouer contre la Tanzanie, mais c’est un adversaire délicat. Ils auront deux équipes en Ligue des champions de la CAF, la saison prochaine. Le Simba FC se porte toujours bien en coupe de la CAF et ils ont de bons joueurs à l’étranger. Lors des éliminatoires 2019, nous n’avons obtenu qu’un seul point de la Tanzanie et nous devons donc les respecter».
L’Algérie, le top de l’Afrique pour Cavalli
Avec un discours différent et surtout des plus valorisant envers l’Algérie, Jean Michel Cavalli s’est aussi exprimé sur ce tirage au sort, avec des retrouvailles avec les Verts, qui l’avaient étrillé l’année dernière en éliminatoires du Mondial-2022, avec un cinglant 6-1 à Blida et un 4-0 au match retour. Cavalli ne cache pas à ce titre, qu’il aurait bien aimé éviter l’Algérie lors de ces éliminatoires.
L’ancien sélectionneur des Verts (de 2006 à 2007), s’est exprimé sur ce coup du sort en déclarant: «J’aurais préféré connaître autre chose. L’Algérie, je connais bien. En long, en large et en travers ! Ça reste le top de l’Afrique».