Mila : Raccordement de 23 zones d’ombre au gaz naturel

07/08/2023 mis à jour: 00:55
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Une bonne nouvelle vient d’être annoncée au profit de nombreuses agglomérations dans la wilaya de Mila. Il s’agit d’une opération de raccordement au réseau du gaz naturel des mechtas, classées comme zone d’ombre et souffrant depuis des années de l’absence des moindres commodités, dont l’alimentation en énergie. 

Les services de la wilaya de Mila avaient annoncé récemment, sur leur site officiel, une opération de réalisation des tranchées pour ledit branchement à partir de dimanche 6 août. L’opération concernera un total de neuf villes de la région. Plus précisément, il est question de quatre mechtas dans chacune des communes suivante : Oued Athmania, Derrahi Bousselah, Hamala, et Yahia Beniguecha. 

Pour le reste des communes, notons trois mechtas concernées par le raccordement au réseau du gaz naturel à Zeghaia, deux à Benyahia Abderrahmane, une à Rouached, une à Sidi Khelifa, une à El Ayadi Barbes. Même si cette opération a provoqué la joie d’une population, elle a fait des mécontents ailleurs. Des habitants n’ont pas manqué de réagir à cette publication. On peut lire entre autres : «A Mila-centre, un nouveau quartier (Bellevue) n’a pas de gaz, ni de réseau d’égout, ni d’électricité. Les habitants vivent la misère depuis des années.» 

Un autre Milevien fait savoir que la commune de Grarem Gouga compte un total de 30 zones d’ombres, mais elle ne figure pas dans la publication de la wilaya. Ezaroura dans la mechta de Boudjerar, renchérit un troisième, située à la commune de Zeghaia manque de tous les réseaux de gaz, d’assainissement et d’alimentation en eau potable. Les mécontents sont nombreux et réclament ce qui est devenu une nécessité en 2023. Certains estiment que toutes les zones d’Ouled Khelouf n’ont pas été également concernés par ce raccordement. D’autres ont regretté le fait d’oublier les mechtas de la commune de Chelghoum Laid. Il suffit qu’un seul projet soit inscrit dans la wilaya de Mila pour que les voix s’élèvent.

 Car, il faut mentionner qu’en 2023, on parle toujours des communautés en marge appelée «zones d’ombre», où l’habitant fait face à des défis quotidiens pour répondre à ses besoins énergétiques fondamentaux. La situation est d’autant plus critique en hiver, lorsque la température baisse et que les sources de chaleur alternatives deviennent insuffisantes. Les habitants luttent alors contre le froid mordant, accentuant leur sentiment d’isolement et de négligence. 

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